Aqaba – Diseh

Sur la route de Diseh
Sur la route de Diseh

Lever à 7h, vite je me précipite à la fenêtre pour voir le temps. Grand ciel bleu, pas un nuage. Après le petit déjeuner, je prends mon équipement de snorkelling pour un saut dans la mer rouge, d’ailleurs pourquoi mer rouge ??? car le corail est plutôt jaune et vert ici. L’eau est très claire et assez chaude, je suis seule dans l’eau, seule sur la plage, en dehors des vendredis, c’est le désert. Sous l’eau, beaucoup de poissons multicolores, oserais-je dire, la routine ? 🙂 Pas de tortue, mais des jolis poissons avec plein de nageoires, poisson lion ou ange, je ne me rappelle pas, à vérifier à mon retour en France.

Sitôt sortie de l’eau, je regagne l’hôtel qui est juste en face de la plage, impossible de se sécher sur la plage, trop de vent, et les bains de soleil de l’hôtel, au bord de la piscine sont autrement plus confortables. Puis bouclage de sac, départ vers midi.

Un petit stop dans Aqaba pour voir les ruines du fort, petite pause gourmande pèlerinage dans la pâtisserie où je suis déjà allée en mai. Grosse gamelle en sortant, je n’ai pas vu une marche et j’avais la tête ailleurs, surement au baklava que je venais de m’enfiler avec un jus de citron-menthe, ça va, quelques égratignures, heureusement que je ne me suis pas cassée la cheville comme à Rennes sur une étourderie, ça aurait un peu beaucoup gâché la fin des vacances !

J’ai ensuite suivi la route pour le wadi rum, 40 mn annoncés, ça m’a pris le double comme d’habitude, et j’ai surtout eu un peu de mal à trouver le camp ou je comptais dormir ce soir, à Diseh. Quand je suis arrivée à un panneau indiquant la frontière de l’Arabie Saoudite, je me suis doutée que j’étais allée trop loin…En fait, les camps sont tous au même endroit, enserrés dans des mini-murailles couleur terre, avec des tentes centrales pour le dîner et la soirée (avec un poêle, s’il vous plait car il fait assez frais), et des carrés de tentes pour dormir. Je suis seule dans mon îlot de tentes, nous serons 16 ce soir m’a annoncé le type du camp. J’ai somnolé une heure avant de partir à pieds pour le coucher de soleil. En chemin, j’ai croisé un bédouin qui m’a indiqué un gros rocher en me disant que c’était la haut le meilleur endroit. Comme je flippais un peu d’y grimper, il m’a aidée et au sommet, j’ai retrouvé deux touristes hollandais téméraires, à qui j’ai demandé s’ils pouvaient m’attendre pour la descente, pas si difficile que ça, mais en jupe et sandales, c’était pas le top. Par contre, la vue était extra.

Retour au camp où le groupe est arrivé entre temps. Des gens sympas, de toutes nationalités (de l’Australie au Costa Rica en passant par l’Angleterre), assez jeunes et fêtards avec leur glacière remplie d’alcool. Le camp leur a mitonné une soirée spéciale, avec un plat de poulet-mouton/pommes de terre cuit dans le zerb, un four enterré, chouette, j’en ai aussi profité. La viande était vraiment fondante et savoureuse. Puis, sono (!), musiques de toutes sortes, la tente s’est transformée en boite de nuit. Chicha bien sur, pas de thé par contre, dommage, mais le chauffeur de bus nous a tous distribué des kinder, incroyable en plein désert, dans ce camp illuminé sous les étoiles. Vraiment bien. Dodo à 10h, demain, j’ai rdv à 9 demain pour ma vraie visite du wadi rum, même si j’ai déjà eu un bon aperçu aujourd’hui dans une partie moins fréquentée.

Les voyages de Pascale

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