par Grosse nuit sans interruption, enfin… Je repars en solo ce matin, direction Kampaeng Phet. Départ pour la gare routière vers 9h dans un drole de tuk-tuk, une moto à l’arrière, les passagers devant. Le chauffeur voulait que je prenne un songtaew (camionnette à bache avec banc en bois, inconfortable pour les 1h30 de voyage annoncées), j’ai préféré un gros bus climatisé qui n’a mis qu’une heure à m’amener à la gare routière de Kampaeng Phet. Moto taxi pour rallier la guesthouse, le pied, aucun problème pour trouver une chambre chez 3J, la seule GuestHouse valable du coin. A 11h,30 (j’ai du me taper une petite corvée de lessive, j’ai fait le choix d’un sac léger, y a des contreparties) j’étais sur mon vélo à arpenter la ville sous un soleil de plomb.
Petite anecdote de voyage, le proprio de la guesthouse me precise qu’il n’y a pas de cadenas avec le velo car pas de vol. Je lui dis qu’à Sukhotai, on nous en a donné un, il me repond : oui parce qu’à Sukhotai c est plein de touristes… En clair, si tu te fais voler un vélo en Thailande, c est forcement un touriste 🙂
Kampaeng Phet est un des trois sites classés à l’UNESCO de Thailande et ô surprise, il n’y a personne. Un des paradoxes de la thailande, comment se retrouver à visiter seule une grand site dans le pays le plus touristique d’Asie…
Les temples ici sont pour la plupart assez dégradés comparés à Sukhotai, et pour certains envahos par les arbres, les enduits ont disparu, ne restent que les briques de la structure, ca donne des images assez étranges, surtout que des panneaux montrent des représentations des temples à leur grande époque, on peut se rendre compte que ce ne sont vraiment que des ruines… Par contre, c’était génial d’être seule sur ce site immense avec mon vélo, de ne croiser aucun touriste et de me balader avec le bruit de la jungle.
Retour à la guesthouse vers 15h dégoulinante, la chaleur était vraiment étouffante, je me suis endormie une heure sur un canapé et c’est la faim qui m’a réveillée. Pas de resto ici, juste de l’en cas, j’ai pris un plat de fruits frais puis suis partie à la recherche du salon de massage pres de la station Esso. J’ai vu une shell, une petronas mais point d’Esso, j’étais presque rendue sur une autoroute avec mon vélo alors j’ai renoncé et j’ai voulu chercher la piscine. Même combat, je ne l’ai pas trouvée. Merci le routard et ses plans approximatifs 🙂 J’ai donc fini au marché de nuit où j’ai goûté en fonction de mes envies (roti tellement pleine de gras que c’en était un beignet et quelques bouchées vapeur délicieuses, le tout arrosé de sprite).
Discussion avec quelques touristes à l’hotel (deux allemands, un gallois, deux nicois), ils sont ensuite allés manger vietnamien dans la rue, pour ma part, pas très faim avec les grignotages de la journée… ce sera mise à jour du blog et au lit !
