Nous sommes partis aux aurores ce matin pour essayer d’arriver de bonne heure pour moi à Sang Khom et à Nong Khai pour Bernard. 7H10, nous avons attrapé un sangtaew pour la bifurcation de Ban Tad, puis attente jusqu’à 8h45 le sangtaew pour Pakchom. Jolie route verdoyante au milieu de collines mais belle désillusion arrivés à Pakchom à 10h20, le bus pour Nong Khai ne part qu’à 15h… Presque 5h à tuer dans une ville riquiqui mais heureusement avec une des plus belles gares routières du monde, face au Mékong avec salle de gym en plein air, rameurs, poids et autres instruments de torture surtout par 33 degrés ! Nous sommes ensuite partis en quete d’un endroit pour déjeuner, puis nous nous sommes séparés, Bernard pour bosser au frais sur son ordinateur dans un café, moi pour bouquiner au bord du Mékong. A 14h30, un type sur son scooter vient me prévenir que nous partons, mince, un bus thai qui part en avance !!! Par contre, pas de Bernard, son sac est dans le bus avec le mien, je fais de mon mieux pour faire comprendre qu’on est deux mais que je ne sais pas où est mon binome, je suis super embetée, que faire s’il n’est pas là à l’heure, virer son sac, raler pour retarder le bus ??? finalement le type sur son scooter va le retrouver et le ramener à 45 in extrémis mais comme je lui ai dit : je voyage seule c’est pas pour me taper un boulet en plus:-) Justement, vu l’heure avancée, Bernard a décidé de rester encore une nuit en Thailande malgré son visa qui expire ce soir, car ca va le faire arriver tardivement à Nong Khai et qu’il n’est pas sur de passer à temps le pont pour le Laos. Nous faisons encore route commune (une des plus belles que j’ai faites ici longeant le Mekong) pour une nuit, et c’est moi qui choisis la guesthouse, ce sera Bouy GuestHouse, qui s’est avérée à la hauteur de mes espérances avec une petite hutte en bois, sa terrasse et son hamac face au Mékong pour une bouchée de pain. Franchement, je suis ravie et j’y reste deux nuits. C’était la dernière hutte, Bernard se contentera d’une chambre sans salle de bain (la dernière aussi) mais bon il m’a cédé de bonne grace la hutte trop disjointe à son goût, peur des araignées quand tu nous tiens…
Pour le diner d’adieux, le deuxième finalement, nous avons testé une sorte de brasero-fondue, un truc jamais vu, avec viandes, poissons, nouilles et legumés à volonté, on s’en est mis plein la panse, j’avais juste mangé une mangue ce midi, donc c’était plus que bienvenu.