Nong Khai – Bangkok – Koh Mak

Hier je suis partie dans une telle précipitation pour prendre mon train que j’en ai oublié ma papaye qui devait me servir de diner sur la table du bar de l’hotel où j’étais passée récupérer mon sac. Ca n’a même pas été un diner au pain sec et à l’eau mais à rien du tout…Pas très bien dormi dans ce train, d’habitude je dors mieux, j’ai même cru qu’on allait dérailler à un moment sans doute à cause des actus que j’avais lues la veille et notamment ce train touristique qui avait déraillé dans les Alpes. Je suis arrivée pas très réveillée à 6h30 à Bangkok, à peine pris le temps de m’acheter une brioche aux raisins parce que je voulais être au plus tôt à la gare routière d’Ekkamai pour prendre le bus pour Trat. A 7h30, j’y étais et j’ai même eu la chance d’attraper le bus de 7h45 pour Laem Ngop, c’est à dire directement pour le port d’embarquement. Il nous a fallu quand même 5h30 pour y arriver, sachant que la plupart des passagers sont descendus dix mn avant le terminus pour aller sur Koh Chang et qu’il ne restait que moi et une famille russe pour Koh Kood. Hélàs, à 13h15, plus de bateau pour Koh Kood, seulement pour Koh Mak et pas trop de possibilités de dormir sur place. J’ai pris vite fait un Pad Thai à emporter, trop la dalle après deux repas sautés que j’ai avalé en attendant les russes partis changer de l’argent, il était excellent en plus. A noter d’ailleurs que les Thais qui nous ont vendu les tickets ou fait embarquer sur le bateau étaient carrément désagreables, c’est suffisamment rare pour être signalé. Ils nous parlaient comme à des chiens d’un ton peu amène.

Une heure de speed boat (quel tape-cul, je préfère décidement les ferries mais bon, pas le moment de faire la difficile) plus tard, j’ai débarqué à Koh Mak. Sur les conseils d’un touriste, je me suis rendue à une agence de voyage près du ponton, le mec m’a demandé combien je voulais mettre, j’ai dit entre 9 et 11 euros, il m’a proposé un bungalow à 5m de la mer au Maruay Beach Resort, inconnu au bataillon, et qu’on vienne me chercher en moto. C’était parfait sur le papier et encore plus en vrai. Petite crique tranquille, quelques bungalows appartenant à deux resorts mitoyens, franchement le paradis j’ai décidé de rester deux jours. Premier après-midi à passer du hamac au transat à la plage. Que du bonheur !

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