Une petite semaine au Portugal plus que bienvenue. Quitter un temps maussade en France, qui, quand il n’est pas pluvieux, est froid, pour une météo ensoleillée quotidiennement, le pied !
J’avais beaucoup aimé mon grand week-end à Porto l’an dernier et regretté de n’avoir pas pu voir la vallée du Douro, ce sera chose faite cette année. J’ai planifié tous mes hébergements, un roadtrip de 7 jours avec changement d’hôtel tous les soirs et pas plus d’1h30 de route par jour.
Tout ça commence par un court vol Nantes-Porto, plus de départ de Rennes cette année et une arrivée sous le soleil avec un peu de vent qui rend les 28 degrés tout à fait supportables. Plus d’une heure pour récupérer la voiture, un bordel monstre à cause de tous les retraités français qui ne comprennent rien aux rachats de franchise, au GPS etc… J’ai une volkwagen Up, modèle dont je n’avais jamais entendu parler, neuve, pas une éraflure, pas ce que je préfère, si j’en fais une, ca se verra comme le nez au milieu de la figure !
Petite particularité portugaise, un système de péage automatique complexe sur les autoroutes où, dans certains cas, il faut aller payer dans des bureaux de poste ou tabac dans les 5 jours. Pas envie de me prendre la tête avec ça, j’ai pris l’option E-Toll qui fera que je paierai à l’agence de location en rendant la voiture.
Après ça, direction Penafiel où je dors ce soir. Des maxi-routes, des tunnels, des ponts, comme dans mes souvenirs de Madère, les Portugais ont des infrastructures routières impressionnantes. Par contre, le fait d’avoir du réseau 3G facilite quand même grandement la conduite, je mets l’application sur le téléphone et je me laisse guider. Plus les années passent, plus voyager devient simple. J’ai pris néanmoins une carte pour pouvoir emprunter des chemins de traverse quand j’arriverai au Douro.
L’auberge de ce soir est comme attendue : rurale et typique. Elle est au bord d’une route assez fréquentée vu la taille de la route mais possède un jardin, une piscine tout à fait au calme. Azulejos dans les couloirs, grande chambre au charme un peu désuet (rosace au plafond), immense salle de bains avec bidet (quand je vous disais désuet…).
Le dîner a été un vrai folklore, pas de menu, le gars de l’accueil me propose trois plats, je veux un verre de vin, je me retrouve avec une bouteille complète et je paierai ce que je bois. Au final, j’ai eu une petite assiette de tapas à base de tripes, première fois que je me hasarde à y goûter de ma vie en prenant bien soin de ne pas penser à ce que je mange, une morue à l’huile (ail poivron tomate), une salade avec un vinaigre succulent et du fromage également très bon.
C’est soir de match de foot : Portugal-Croatie. Les hommes se réunissent dans la grande salle pour voir ça. L’un d’entre eux qui parle anglais vient discuter avec moi et finira même par dîner à ma table. Je voyage seule mais je ne suis jamais vraiment seule. Par contre, je suis rincée de ma journée, à 21h30 (22h30 en France), je m’endors pour une grosse nuit réparatrice…