par J’ai bien dormi dans ma chambre verte, donc aucune difficulté à me lever surtout que le soleil brillait dès ce matin. La météo annonçait éclaircies mais je n’ai pas vu un nuage de la journée.
Le ticket pour le Vatican etait réservé à 9h, donc douche rapide, une pâtisserie qui ressemble à une chausson aux pommes mais sans pomme, celle-ci étant remplacée par de la crème, avalée en chemin et me voici aux portes du Vatican. Aucune queue, une foule modérée vu la célébrité du lieu, je suis rentrée instantanément. On dit les musées du Vatican et on a bien raison car ça va du musée d’égyptologie au musée d’art moderne en passant par le musée étrusque. Certaines parties sont désertes, d’autres bondées. Tout est démesuré et munificent. Ça se sent que les budgets de l’église autorisait toutes les dépenses. Ce que j’ai préféré : la galerie des cartes avec des représentations de l’Italie et un plafond magnifique, les salles Borgia avec leurs sols d’époque et leurs plafonds somptueux. Certaines parties regorgent de statues qui sont présentées à touche touche, on ne regarde même plus, on traverse car on ne sait où donner de la tête. Beaucoup de cours et d’arcades allèrent la visite, ce qui fait qu’on se sent rarement oppressé. Le clou du spectacle est bien entendu la chapelle Sixtine, qui n’avait rien à voir avec ce que j’imaginais, une chapelle souterraine avec sur un mur central la fameuse peinture avec les deux hommes qui ont les doigts qui se touchent (la création d’Adam), quel manque de culture religieuse ! C’est au final une grande salle immense couverte de fresques des quatre côtés, et j’ai du chercher un certain temps avec de trouver cette fameuse création d’Adam. Malgré les nombreuses affichettes qui annoncent un lieu sacré et de culte et demandent une tenue appropriée et le silence, il y règne une drôle d’ambiance et le brouhaha est fatigant.
Pause dans une petite partie des jardins avant de finir au pas de charge la visite des quelques musées restants car j’avais la dalle. J’ai trouvé dans une ruelle entre le Vatican et mon hôtel un petit boui boui servant des paninis et salades puis sieste imposée de 13h30 à 15h avant de repartir plus fraîche pour la suite.
Le programme de l’après midi, c’était balade dans le centre historique, j’ai décidé de coupler ça avec une chasse aux pokemon, bien sympa car tous les endroits intéressants correspondent à des pokestops, je n’ai pas vu le temps passer. Parmi les sites traversés, la pizza Navona et ses superbes fontaines qui rafraîchissent. A noter qu’à Rome, on peut refaire le plein de sa bouteille à des petites fontaines un peu partout avec de l’eau bien fraîche. Les terrasses sont aussi ‘brumisées’ pour arroser les belles plantes que sont les consommateurs.
Poursuite ensuite des visites avec le Panthéon, impressionnant monument, l’entrée est libre, aucune fouille, pourtant il y a des carabiniers à chaque coin de rue. Le point d’orgue du panthéon, c’est sa coupole percée, une des plus grandes jamais réalisées (sans béton armé) avant que Florence et son duomo ne lui ravissent le titre.
J’ai continué ensuite à déambuler dans des ruelles, une église par ci, des ruines par là, des places à fontaines partout… jusqu’au campo de fiori, une grande place bordée de bars et restaurants où j’ai fini par me poser en terrasse pour un aperitivo et un dîner. La dolce vita qu’ils appellent ça !
