Enfin un peu de dépaysement avec trois jours à peine au Maroc, à Fes pour le pont de l’ascension. Vol blindé Ryanair parti avec une heure de retard, une voisine antipathique qui téléphonait pendant le décollage, l’hôtesse lui dit d’arrêter, la nana n’obtempère pas et fait comme si elle n’avait pas entendu, l’hôtesse la touche pour attirer son attention, l’autre a le culot de lui répondre qu’elle n’est pas assermentée. J’ai halluciné. Mais j’ai réussi à échanger en proposant à un couple de se réunir, madame s’était trouvé 15 rangées devant monsieur. Sinon comme on était en retard, j’ai eu très très faim et j’ai testé le sandwich Ryanair qui, je pense, a la palme du pire sandwich jamais goûté 🙂 malgré tout ça, le vol a passé vite et j’étais très contente d’atterrir à l’aéroport flambant neuf de Fes qui doit d’ailleurs être inauguré samedi par le Roi. Ciel un peu blanc mais températures agréables grâce à un petit vent frais. Immigration en 5 mn, j’ai mis 15 mn entre la sortie de l’avion et celle de l’aéroport, retrait d’argent compris. J’avais demandé à l hôtel de m’envoyer un taxi, je me suis dit que je gagnerai du temps à l’arrivée et j’ai bien fait vu le dédale de rues à emprunter pour arriver au riad. Mais au final, c’est fleché, faut juste penser à bien lever la tête, j’avais oublié cette spécificité fassie !
Sinon, arrivée au riad avec thé à la menthe et des gâteaux… Miam. Il est superbe comme sur les photos, vraiment magnifique et ma chambre est sur la terrasse, beaucoup de marchés pour l’atteindre mais ça vaut le coup, surtout pour la salle de bains éclairée de partout, faut faire attention à pas finir comme Claude François quand même !
Par contre, j’avais zappe que demain c’est vendredi et donc jour chômé. Toute la medina est vide à ce qu’on m’a dit. J’ai mis une option sur le hammam, gommage et massage du riad, et je ne sais pas trop encore ce que je vais faire à part prendre mon temps.
Donc il fallait profiter au maximum de la fin de journée, immersion de 15h à 17h30 dans la médina. Je me suis bien rappelée de certains endroits de ma précédente venue, notamment les tanneries et la Place Seffarine. Par contre quelle effervescence, j’avais oublié les ânes, les gens qui tractent des chariots, les odeurs surtout… Le crottin, les tanneries, la bouffe aussi… En même temps, j’étais venue en décembre, peut être moins odorant car plus frais. Les marchands ne sont pas trop insistants comme dans mon souvenir, et les touristes asiatiques présents en masse sont des cibles de choix. Retour par une sorte de rue de la ‘bouffe’… Boucher, poissonnier, dessert, olives, herbe, bricks, enfin tout ce qui peut servir à la cuisine marocaine est représenté. Je sais déjà où j’ irai samedi matin !
J’ai réservé le dîner au riad, sur la terrasse, qu’est-ce que c’était bon et copieux aussi, peut-être trop, pas pu m’empêcher de tout manger, des salades de l’entrée, au tajine jusqu’aux fruits succulents et mes premières cerises (moins de deux euros le kilo au marché !).