par Petite expédition pour Aveiro ce jour. J’ai lu du bon comme du moins bon, ça va être très touristique je pense. Porto est devenu une usine à touristes, ce matin, un gars d’une pâtisserie n’a pas voulu me rendre la monnaie, un truc impensable dans mes précédentes visites au Portugal. Enfin bref…
Par contre, le train portugais est sympa. Propre et frais même si bondé car les plages sont aussi desservies en ce dimanche. On a longé la côte que j’avais suivie en vélo hier jusqu’à la fameuse ‘Venise portugaise’. Je ne connais pas Venise mais c’est une mini venise assurément avec trois canaux qui se battent en duel. Et du monde à craquer. Les restos et bateaux sont pris d’assaut.
J’ai commencé par un tour en bateau (la gondole locale appelée Moliceiros qui servait à ramasser les algues) espérant trouver de la fraîcheur en cette journée de canicule. J’ai vu aux infos que le record de 43 degrés a été battu à Viana de Castello au nord de Porto. Mais j’ai sué à grosses gouttes sur le bateau. Quelques explications dans un mauvais français mais un repérage rapide de la ville et de la station de vélos dit buga pour ‘Bicicleta de Utilização Gratuita de Aveiro’.
Après le déjeuner, je suis donc allée prendre un buga pour me balader et prendre quelques photos de jolies maisons colorées avant de faire une petite sieste sous un palmier car terrassée par la chaleur et le pedalage… Retour à la gare avec achat du souvenir type d’Aveiro : ‘ovos molles’. Une pâtisserie de bonne sœur avec du pain azyme moulé en forme de coquillage ou poisson contenant du jaune d’œuf et du sucre. Pas mauvais mais j’en mangerais pas des kilos !
Après un passage douche par ma chambre, je suis répartie à Villa Nova de Gaia sur la rive sud pour ses vues au soleil couchant et son ambiance sur les quais. Dîner d’une franceshina, le croque monsieur emblématique de Porto, mais j’ai eu du mal à trouver une table en terrasse. La remontée fut rude pour regagner la chambre où je me suis endormie assez rapidement.
