par Je poursuis mon exploration des iles Anglo normandes avec Sercq (Sark) , escapade déjà avortée en septembre car la compagnie maritime avait annulé le bateau la veille pour vents défavorables à l’accostage. Cette fois, c’est la bonne et une copine Laure s’est même jointe à moi. Départ matinal et retour tardif car Sercq c’est loin, alors nous avons campé à côté de Granville. La météo varie depuis une semaine du pire au moins pire, il semble que nous n’aurons pas de pluie et du soleil dans l’après-midi.
D’abord, on doit débarquer pour les formalités d’immigration à Jersey, nous ne sommes que 10 de Granville à poursuivre sur Sercq mais le bateau refait le plein de passagers à Jersey. Autant la première partie du trajet était calme, autant la seconde l’est moins et les sacs à vomi sont de sortie ! Quant à l’arrivée sur Sercq, la taille du port nous a sidérées, la ‘capitainerie’ est un conteneur pas de première fraîcheur et ça tangue fort sur la petite passerelle de débarquement qui est fermement tenue par 4 gars.
Mais quelle beauté, des falaises bien vertes, même sous un ciel nuageux ca reste beau. Nous avions prévu de faire le tour de l’île, sur le papier, ça le faisait mais vu la tortuosité des sentiers et le dénivelé, sans compter les nombreux arrets photos, nous n’en ferons même pas la moitié.
Nous commençons par rejoindre la Coupée en longeant la cote Sud, avec les baies de Derrible, Dixcart sans oublier le petit ‘Sark Henge’. On alterne sentiers en surplomb de la mer et au milieu d’une végétation verdoyante. Les fleurs sauvages sont omni présentes et nous imposent des arrets photos très réguliers.
Pause déjeuner à Dixcart Bay, et nous repartons vers la fameuse Coupée, une micro route sinueuse qui coupe l’Île en deux, Sark et little Sark. Chouette et impressionnant. L’occasion de voir passer tracteurs et carrioles qui sont les seuls autorisés à transporter passagers ou bagage. Sinon c’est à pieds ou à vélo.
Nous avons renoncés à little Sark, vu le temps imparti avant le bateau de retour, pour explorer l’ouest et sa lande avec de belles vues sur l’îlet de Brecquou et Guernesey. Premier arrêt au Monument de Pilcher, une sorte d’obélisque puis au rocher du Gouliot, tout en jaune et violet.
Et là le ciel a commencé à se dégager, mais nous devions hélas retraverser l’île pour rejoindre le port, ce qui nous a permis de voir ‘l’avenue’, la bourgade centrale sous le soleil. Quelques boutiques et snacks restaurants, le tout réduit à sa plus simple expression, on ne vient clairement pas à Sercq faire du shopping ! De belles maisons en pierres, mais un habitat globalement dispersé et hétéroclite, de la chaumière au pavillon plus moderne enduit. Une atmosphère hors du temps avec des routes en terre battue, et aucun fil électrique reliant les maisons.
Pour rejoindre le port et profiter du soleil revenu, nous avons pris un chemin de traverse et une belle descente en lacets vers le quai. Super journée, c’est une île tellement atypique et dépaysante, nous sommes rentrées ravies.
