Cordoue-Malaga

Aïe aïe aïe encore de la pluie ce matin, et pas qu’un peu ! A 8h30, j’ai pris le bus pour Malaga sous un crachin mais une heure plus tard, c’était la douche, visibilité quasi nulle, j’avais du mal à croire qu’en arrivant à Malaga, ça allait cesser. Et pourtant, 20 km avant l’arrivée, la route était sèche et le ciel un peu bleu. Hélas, ça n’a pas duré et vers midi, Malaga s’est pris aussi sa saucée. Pourtant il fait plus chaud ici, 19 à 12h même sans soleil.Mes premières impressions sur la ville n’était pas très bonnes, que d’immeubles, même on aurait dit de loin qu’un voile de pollution recouvrait la ville. Et en arrivant à la gare routière, pas mieux, des clochards partout, ça sentait plus la misère que dans la chic Cordoue. Mais plus je me suis rapprochée du centre historique, plus j’ai changé d’avis. Une ville avec des monuments mais pas une ville musée, une ville vivante. Et pour être vivante, elle était vivante, même grouillante ! On aurait dit que tous les touristes d’Andalousie s’étaient donné rdv à Malaga. Bilan : heureusement que j’avais anticipé l’achat du billet du musée Picasso car c’était complet des 14h ! Et du monde dans les restos m, les bars, les glaciers…il y a un nombre d’endroits incalculable pour manger ici. Ça sent la bouffe de partout, les tentations sont fortes !Je suis passée par le marché municipal (blindé) et ça m’a ouvert l’appétit, il y avait des tapas à tout les coins de stands, tout le monde mangeait. J’ai acheté 4 clémentines absolument délicieuses pour patienter mais j’avais trop faim. Je me suis vite fait un petit dej à midi en attendant la fin de la pluie : thé et sandwich fromage-jambon-huile d’olive. Petit tour dans une galerie d’art non conventionnelle gratuite juste à côté de l’Office du tourisme, l’art moderne semble avoir trouvé ici sa place. Puis j ai trouvé ma chambre, dans une ancienne résidence universitaire en plein centre coincée entre deux magasins de fringues. La chambre est minimaliste, immense, avec un plafond d’au moins 3.5m et des salles d’eau partagées, avec un petit balcon sur la rue et pas de double vitrage. C’est dans son jus, on ne vient pas ici pour la déco mais c’est pas cher et bien placé ! J’avais réservé pour 14h45 le musée Picasso, j’avais trouvé peu chère l’entrée, déjà 8€ en ligne au lieu de 9 sur place et surtout, la collection permanente est en travaux, donc on a accès uniquement à l’Expo temporaire sur « l’écho de Picasso », c’est à dire son influence sur les autres artistes au travers de dix oeuvres de ses oeuvres.

Après ça, avec ce beau temps et la chaleur enfin là, je suis partie me balader le long de la mer.Le combo bar/resto/boutique est toujours bien présent, pas mal de monde mais les promenades sont larges. Je me suis posée ensuite au soleil une bonne heure sur la plage de la Malagueta avant d’entreprendre la grimpette vers la point de vue de Gibralfaro, quelle grimpette, la redescente n’était pas mal non plus, plus de 15 km ce soir dans les jambes. J’ai dîné près de ma chambre de tapas pas mal : ajo blanco (soupe de pain+amandes+huile d’olive), salage malaguena (patate, morue, oranges et je pense avoir reconnu des grosses câpres) et du thon confit façon canard sur du pain grillé. Pour finir en beauté, j’ai fini chez Luccianno, le maestro de la glace (sur les prix aussi, 3.90 la boule), un glacier argentin, avec une glace chocolat noir noisette entière à se damner.Malgré le bruit de la rue, pas eu trop de mal à m’endormir tellement j’étais fatiguée.

Les voyages de Pascale

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