Malaga

Une pleine journée au bord de la mer en plus avec du beau temps annoncé, de vraies vacances.. J’ai vraiment bien dormi, étonnamment même vu le bruit de la rue, on entend plus les bruits extérieurs que ceux de l’intérieur. J’ai démarré tranquillement par le petit dej compris dans la nuitée. C’est comme l’hôtel, simple et sans fioriture ! Le réfectoire ressemble à une prison, zéro déco mais y a du thé du café, du pain (3 sortes même), un grille pain de compétition, et des doses de tout ce que tu veux, de la confiture, de l’huile d’olive, de la tomate, du beurre etc… minimaliste mais ça fait le job.

Premiere étape de la journée, visite de l’alcazaba. J’avais acheté le billet à l’avance car j’en avais marre de faire la queue partout mais pas la peine, à 9h15, ça ne se bouscule pas sur les hauteurs de Malaga. La forteresse est jolie avec de belles vues mais surtout très étendue ! Il y a un audio-guide sur le smartphone qui permet d’avoir pas mal d’explications, c’est plutôt bien fichu.

J’ai vraiment pris mon temps, je pensais caler la visite du musée de Malaga avant le tour en bateau de 12h30 et finalement, je n’ai pas eu le temps, car je suis repassée chercher mon sac avec maillot/eau/crème solaire à la chambre. J’ai préféré flâner dans les boutiques en revenant vers le quai et ne pas courir pour tout caser dans la matinée. A 12h, j’etais sur le ponton pour la virée dans la baie de Malaga. A dix euros la sortie d’une heure, je n’en attendais pas grand chose à part une bonne dose de soleil, mais le plus de ces gros catamarans, c’est qu’à l’avant, il y a des filets (pas plus de 6 par filet) mais il y avait un tout petit filet ‘une personne’ que je me suis accaparé et j’ai profité de ma croisière allongée, c’était marrant et ça changeait du siège en plastique.

En revenant sur la terre ferme, j’ai enchaîné avec une location de vélos à la bicletta, loueur de bicyclette rétro (le mien avait une seule vitesse mais un grand panier en osier). Il a bien fait le job, il y a une belle piste cyclable qui suit la mer à l’est de Malaga. Après elle s’arrête, tu dois partager un front de mer avec les restos et les piétons mais à cette saison, ça se fait plutôt bien. Des le démarrage de la piste (vers 14h quand même), je me suis arrêtée à un resto de tapas bien noté mais avec terrasse sans vue, ni chichi ( il fallait même demander la clef pour aller aux toilettes !). Franchement, ce qu’on m’a servi était excellent : que ce soit le Ropa vieja (rajout de boeuf effiloché et tomates, avec un peu de boudin) ou la sardine marinée au guacamole.

Après ça, je suis repartie à vélo en longeant plein de restos avec une particularité, une barque qui faisait BBQ, chez certains, elle était même en métal la barque, mais encore en bois chez d’autres. 2€ la sardine grillée mais il y a aussi des poissons, ils sont embrochés sur des piques en bois et exposés en attente d’être choisis. Sinon les noms des plages sont en lettre de béton, je suppose, mais imitation sable, c’est rigolo à photographier. La dernière plage, c’était ‘el dedo’, ça semble dire le doigt.

Après cette belle balade, repos d’une heure à la chambre avant de repartir pour le musée de Malaga qui est finalement ouvert jusqu’à 21h. C’est incroyable ces heures si tardives, car j’étais presque seule dans le musée. Je n’ai pas fait le niveau archéologique, mais j’ai fait les beaux arts et l’Expo ‘Picasso’. Le musée est gratuit pour les européens, les espagnols m’ont l’air vraiment forts pour toucher les subventions !

Le premier étages sur les peintres espagnols était très chouette. Beaucoup d’oeuvres m’ont plu et, sans glace de protection, c’est vraiment mieux je trouve. Pour la partie ‘Picasso’ sur ces dessins (pas de toile), je suis persuadée qu’il n’y aurait pas eu le nom de Picasso dessus, personne ne s’y serait intéressé. En tout cas, l’écrin était magnifique, le bâtiment qui abrite ce musée est de toute beauté.

J’avais moyennement faim en sortant,je cherchais un endroit avec des petits tapas pour un comme ce midi. Souvent, ce sont des portions à partager plutôt à 3 ou 4. Les adresses bien notées étaient pleines, finalement, je me suis arrêtée devant une bodega (cave à vin) vide. Les avis mauvais sur internet  étaient en rapport avec le service de la bière, en même temps, commander de la bière dans une cave à vin, c’est chercher les ennuis. J’ai pris un verre de vin blanc et une brochette de ‘langoustinos’ (crevette) avec une petite salade et une brochette de porc qui est arrivée avec des frites. Alors j’ai pris un verre de rouge pour accompagner car c’était comme un mini plat de résistance. Tout était très bon, le cuistot était adorable. Allez au dodo, demain transfert vers Grenade.

Les voyages de Pascale

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