Timanfaya – La Santa – Fondation Manrique

Encore une belle journée qui s’annonce, soleil sans nuages, après un petit déj sur notre balcon plein est, nous prenons la direction du monumento al campesino, un site encore inspiré par Manrique. Nous arrivons pile poil à 10h à l’ouverture, c’est désert. Bâtiments verts, noirs et blancs et surtout un incroyable restaurant taillé dans la lave, ça nous met en jambes pour ce début de journée. L’attraction suivante est le volcan Cuervo, balade très facile, mon co-voyageur ayant mal aux genoux, les itinéraires sans dénivelé sont préférés ! Que de monde sur le parking pour cette balade réputée facile, mais c’était quand même très agréable d’accéder aussi facilement à l’intérieur du volcan. Nous avons ensuite pris la route de Timanfaya, juste pour le visitor centee et ses nombreuses explications sur la formation du parc, sa faune et sa flore. On devait poursuivre sur El golfo mais je me suis dit que ça allait faire une trop grosse journée et on a filé la Santa, petit port tranquille pour manger face à la mer. Resto un peu chicos, peu dans l’assiette pour le prix mais quelle vue !

Pour la digestion, direction Teguise, sauf que c’est encore la fête du vin (40000 personnes le samedi et encore plus le dimanche), on a donc abandonné cette étape pour la Fondation Manrique. À la base, mon voyage pour Lanzarote était uniquement dans le but de la visiter car elle était fermée lors de mon dernier voyage en 2021 à cause du Covid. Cette fondation est dans son ancienne maison avant qu’il ne déménage à Haria. La maison est un mini Lagomar, piscine bleu polaire, mélange de murs blancs et de lave, des canapés partout, des tunnels et des escaliers. Toutes les pièces sont illustrées avec des photos de Manrique, qui semblait être un très bon vivant … C’etaient les années 70, ça sent la grande liberté sur tous les plans.

Après tout ça, on était un peu crevés, alors on est rentrés tranquillement à Punta Mujeres tester les piscines mais pas de bol, c’était marée basse et j’ai eu à peine de l’eau jusqu’à la taille. On a bougé jusqu’à d’autres piscines avec des accès pleine mer par des échelles. Je ne suis pas restée longtemps malgré l’incroyable couleur de l’eau car pas mal de vagues et c’était assez fatiguant de se maintenir au même niveau.

Pour notre dernier dîner, on a marché jusqu’à un resto un peu à l’écart du village, thon à la plancha excellent et porc grillé moyen, mais c’était sympa, aéré et tranquille. C’est le sentiment de ces deux jours, le calme ressenti au milieu de ces volcans et champs de lave en logeant en plus dans un petit village tranquille. Preuve que pas beaucoup de touristes dans les lieux que nous avons fréquentés, je n’ai même pas pu mettre la main sur une glace en cône en trois jours !

Les voyages de Pascale

Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...

Voir tous les articles de Les voyages de Pascale →