Bucarest

Finalement, je suis partie à 9h45, arrivée sous un beau soleil à 12h30 à Bucarest. Change d’argent pour le taxi avec un taux vraiment pas terrible, j’ai ensuite pris un taxi officiel ce qui ne m’a pas empêchee de me faire arnaquer de quelques euros vu le prix de la course finale 100 lei. Je pense que le compteur n’était pas à zéro, il y avait un papier qui masquait le compteur au début du trajet mais le chauffeur était si avenant que je ne me suis pas méfiée 🙂
La réceptionniste de l’hotel était très gentille bien que ne parlant pas anglais ni français, on ne m’a pas fait payer ma première nuit d’hôtel alors qu’elle n’était pas annulable, une bonne surprise, tout comme l’emplacement vraiment tout près du centre et pourtant au calme. La chambre est moyenne, comme prévu, avec un frigo de plusieurs décennies en guise de chevet ! La propreté est correcte sans plus, rien à voir avec les rutilantes chambres du Portugal l’an dernier.
Il fait chaud à Bucarest, très chaud, 31 degrés à l’ombre mais je décide quand même de m’aventurer dans la ville, déjà pour changer de l’argent… J’ai tellement lu que cette ville était moche que je m’attendais clairement au pire, et franchement, il y a encore pas mal de belles bâtisses, certes bien décaties, dans le centre, il faut juste lever le nez ! Je suis allée Place de la Révolution, sur le trajet, les magasins de luxe (Gucci, Lancel) côtoient les bouibouis qui vendent de tout, un bâtiment nickel jouxte une quasi ruine, c’est bien la ville des contrastes annoncée.
Bucarest ne plaira pas aux stakhanovistes de la ligne droite, du coupé net, car ici beaucoup de choses sont de guingois ! Un portail de maison bourgeoise qui penche, des bancs disposés avec irrégularité, des sols soulevés par des racines, des pavés inégaux, des herbes folles dans le plus beau parc de la ville etc… ça m’a tout de suite frappée. Il y a une impression de négligé qui se dégage de la ville, certains y verront le charme du naturel, comme moi 😉
Je suis allée jusqu’au musée George Enescu, un compositeur enterré d’ailleurs à Paris au Père Lachaise. Une belle bâtisse au bord de la Calea Victoria, avec quelques salles sur sa vie et avec ses effets personnels. Retour à l’hôtel pour se rafraîchir en attendant le dîner pour lequel je rejoins Xavier qui travaille ici cette semaine à 20h.
J’ai réservé un resto indiqué dans le guide, c’est mon premier vrai repas depuis deux jours, j’ai l’intention de m’exploser la panse car je crève la dalle ! Franchement, c’est super bon, sarmale en plat (chou farci accompagné d’une polenta crémeuse) et en dessert, un gâteau chocolat meringue, nappé de caramel et recouvert de noix, parfait pour un réveillon de Noël… Tout ça arrosé d’une bière fraîche et légère et de beaucoup, beaucoup d’eau !

Musée Enescu
Musée Enescu
Terrasses du centre
Terrasses du centre
Athenee Roumain
Athenee Roumain
Église orthodoxe
Église orthodoxe

Les voyages de Pascale

Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...

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