Quand j’ai pris le billet pour Marrakech, il y a quelques mois, c’était uniquement une opportunité pratique, avec un départ de Rennes et des jours de vol qui correspondaient à un grand weekend. J’étais déjà allée il y a 23 ans à Marrakech et j’en avais un souvenir assez oppressant touristiquement parlant, beaucoup de négociations, la bouffée d’oxygène du séjour ayant été Essaouira. Si j’avais eu quelques jours de plus ,c’est la bas que je serais retournée. Marrakech avait failli me brouiller avec le Maroc, c’est Casablanca, puis Fès et surtout Tanger qui m’avaient réconciliée.J’arrive donc à Marrakech sans attente particulière, à part celles de bien manger, de faire un hammam/massage et de me balader sans contrainteCe retour au Maroc est mon premier voyage en dehors de l’occident depuis le covid. J’ai perdu quelques réflexes, celui du change (je suis partie sans beaucoup d’euros à changer) ou de l’eau non potable.. Après l’atterrissage, j’ai pris le taxi envoyé par l’hôtel, un vieux monsieur absolument adorable. Mes premières impressions en roulant de l’aéroport à la médina et en longeant de belles avenues bordées de palmiers, c’est que la ville est riche et bien entretenue. Une fois passées les murailles, j’ai retrouvé exactement le même foutoir que dans mon souvenir, le taxi ayant du mal à circuler au milieu du monde, des cyclos et des charettes à bras ou à mulets. Le taxi a poussé le plus loin qu’il pouvait et un gars de l’hôtel m’attendait pour me conduire au ‘Dar Aida’. Un dar c’est une grosse maison, pas aussi luxueuse qu’un Ryad mais clairement, j’ai été subjuguée en entrant dans celui ci. Un petit thé à la menthe de bienvenue plus tard, j’ai pris la direction du lit, plutôt crevée de cette première soirée de voyage.
Les voyages de Pascale
Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...
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