Back to Asia ! 4 ans que je n’ai plus mis les pieds en Asie du Sud Est, la faute du Covid et quelques pépins de santé. Singapore est depuis longtemps dans mon viseur, aussi, quand j’ai découvert en février que je pourrais y aller quasiment direct de Rennes avec une courte escale de 2h à Francfort, j’ai craqué et pris le billet avec la Lufthansa. Alors clairement, ma dernière expérience de vol pour Bucarest avec la Lufthansa fut catastrophique avec une nuit à Munich sous une table, sans compensation à part de la saucisse blanche au petit dej le lendemain ! Néanmoins, je me disais régulièrement que le point positif de ce voyage était que je pourrais tomber sur Georgia dont je suivais régulièrement sur Instagram les escales ‘d’hôtesse de l’air à la Lufthansa’ (mais elle seule peut le dire avec ce ton qui ne ressemble à aucun autre). Aussi, quand je suis arrivée dans l’avion et que c’est elle qui m’a accueillie, ça m’a fait vraiment rigoler. Je ne suis pas une groupie, tomber sur une influenceuse à la mode, c’est pas mon trip, mais rencontrer une personnalité qui a juste envie de partager des tranches de son quotidien sur internet, sans monnayer quoi que ce soit, pour son plaisir, ça me branche carrément plus. Et Georgia a été adorable, me gavant de chocolat, apéro et gâteaux, on a aussi pu papoter pendant sa pause. Elles sont 22000 hôtesses, je réalise mieux à quel point la probabilité de tomber sur elle était faible, sachant qu’en plus, j’ai changé mon siège, il y a deux jours et que j’étais initialement tout au fond de l’avion. Merci à elle en tout cas pour avoir rendu ce vol bien plus fun qu’un vol normal ! Mes deux voisines étaient sympas aussi, possible que j’en croise une qui va loger dans mon quartier, la seconde allait en Australie, encore 4h d’escale et 9h de vol pour elle en plus des 12h30 déjà réalisés…
L’aéroport est nickel, et c’est facile de s’y retrouver. Les formalités de douane sont toutes automatisées. J’ai retiré un peu de cash sachant que beaucoup de choses semblent se payer en carte bancaire, à commencer par le ticket de métro, tu badges avec la carte en entrant et en sortant et tu es débité du prix de la portion voyagée. Les durians sont interdits dans le métro mais je soupçonne ma voisine d’en avoir mis dans son sac vu les effluves qui remontent. J ai eu 24 stations de métro pour arriver à la ‘Little India’ sauf qu’en sortant, j’ai réalisé que j’aurais pu en gratter une car mon auberge de jeunesse est juste de face de ‘Rochor’. J’ai dû ôter les chaussures en arrivant et c’est nickel. 8 lits façon ‘capsule’, une salle d’eau, et tout s’ouvre avec le même code, la porte d’entrée de l’immeuble, la porte du dortoir, la porte du casier. Eau potable, thé café à dispo, ça va très bien le faire pour ce soir et demain.
En marchant entre les deux stations de métro, j’ai déjà pu grandement apprécier le quartier. Il y a une semaine, je me disais que ce serait sans doute mon dernier voyage en Asie mais ce soir, les odeurs, les couleurs, tout m’est revenu en mémoire. On se sent bien en Asie du sud est, c’est coloré, joyeux, comme si les gens avaient moins de problèmes qu’ailleurs. Little India à Singapour, c’est l’Inde mais en plus aseptisé. J’ai rapidement trouvé une carte SIM locale, le type me l’a gentiment installée,et je suis partie en direction des garden bay pour le ‘sons et lumières’ de 19h45. Magnifique, j’ai adoré… Singapour de nuit, ça vaut le coup d’œil. J’ai ensuite marché jusqu’à Lau Pa Sat mais y avait pas mal de monde, pas vu Georgia qui devait y manger avec ses collègues mais un peu plus tôt. Je me suis régalée avec des dim sum (pour 5€, on mange pour pas cher ici) avant de reprendre le métro et de retrouver ma capsule pour cette nuit de repos bien méritée.