Malacca – Taman Negara

17h00,  j’y suis enfin !!! Je ne sais pas si on peut appeler ça de la chance, mais c’est surtout parce qu’à Jerantut, l’agence a attendu les retardataires (nous étions 3, deux espagnols et moi) et fait poireauter ceux qui étaient à l’heure. Dès le deuxième bus, ça a commencé à partir en sucette, avec plus d’une demi heure de retard. Bilan, je suis à destination mais même pas eu le temps de manger aujourd’hui, exception faite d’une pâtisserie de l’étrange (pate feuilletée garnie de trois couches multicolores marron, verte et rose au goût indéfinissable) avalée ce matin à la gare routière… Sinon le plus agréable de la journée, ça a été bien sur le trajet en pirogue avec des berges de plus en plus majestueuses au fur et à mesure qu’on approchait du Taman Negara. Nous avons aussi vu quelques loutres. Le temps est aussi de la partie, ciel bleu toute la journée, chaleur également assez importante, un oiseau bleu roi (au nom de bière, « kingfisher » dixit l’espagnol qui a l’air de s’y connaitre). A l’arrivée à Kuala Tahan, le « village » est assez déconcertant. Bien qu’il y ait une école, une mosquée et une police, tout le reste, ce sont des resorts et des restaurants flottants. Oh, pas des trucs clinquants, ça non, des bungalows vétustes pour ne pas dire miteux que l’humidité a du détériorer plus rapidement que la normale. J’ai donc traversé le village pour aller à la Tahan GH recommandée par le guide car là, ça devrait être au moins pire. La dame de l’accueil bien qu’un peu nonchalante mais très gentille m’a tout de suite inspirée. J’ai dit OK pour deux nuits sans même voir la chambre. Celle-ci s’est avérée…indescriptible. Juste que je vais dormir avec des oiseaux et peut être même avec mes chaussures car c’est la première fois depuis que je suis en Asie qu’on ne me demande pas d’ôter mes chaussures mais de les garder impérativement dans la chambre. Ça me promet quelques bestioles sympathiques. J’ai pris une douche (froide bien sur mais vu comment j’avais chaud, cela n’a pas été un problème) et démanché un robinet par inadvertance (pas eu beaucoup à forcer non plus), l’eau s’est mise à couler à flots, vite j’ai remis le truc ni vu ni connu (le collier ne serrait rien du tout) et ça a eu l’air de tenir, jusqu’à quand ? Pour le wifi dans la chambre, faudra repasser bien sur.

Pour me remettre de tout çà, un bon petit plat. Je débarque dans le premier restaurant flottant que je vois et demande conseil à mes voisins de table (finlandais) qui ne semblent pas vraiment emballés par la cuisine ici (« not a culinary paradise » si j’ai bien compris). Comme j’ai vraiment vraiment faim, je me commande un pancake banane miel et un set végétarien (le plat surprise !). Le pancake, c’est pas le Pérou mais ça allait, le reste, des légumes en curry à l’eau pas terrible mais quand j’ai trouvé une mouche dedans, là, j’ai pas pu continuer du tout. Heureusement, il y avait du riz et des papadums en accompagnement, ça m’a à peu près calée. Sinon, c’est super beau, la vue du resto est chouette, y a des chants d’oiseaux, des crissements, plein de bruits non identifiés, sans compter qu’il fait frais maintenant et je suis vraiment ravie d’être enfin arrivée ! Je finis la journée en voulant mettre à jour le site. Une jolie pancarte « Internet down » met fin à mes espoirs. Sur la route, quelques jeunes malaises en foulard me sollicitent pour des photos (j’ai du en faire 3 de groupe et une avec chacune !), je suis de nouveau une attraction touristique ! Dodo rapido. Demain, je traverse la rivière pour aller vraiment dans le parc.

Les voyages de Pascale

Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...

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