Penang

Buddhas du temple de Kek Lok Si
Buddhas du temple de Kek Lok Si

Départ pour Kek Lok Si Temple après un petit déjeuner continental (compris dans le prix de la chambre) que j’ai nettement moins bien digéré que mes pancakes habituels, et une grosse frayeur, j’ai hurlé en rentrant dans ma chambre en tombant nez à nez avec l’homme de ménage, si tant est qu’on puisse appeler ménage le fait de vaporiser du Fébrèze :-). J’arrive à la gare routière qui est finalement assez proche d’où je loge et prends le bus 203 pour Air Itam. Je sympathise dans le bus avec un retraité Indien plutot sympa qui m’explique pas mal de choses au fur et à mesure du trajet. Il me propose de me guider demain pour la visite de GeorgeTown, j’accepte, rendez-vous est pris à 9h00 à la guesthouse. En attendant, je pars visiter ce fameux temple, le plus grand de Malaisie et tout de suite, je me sens comme à Lourdes. Magasins en tout genre vendant des objets plus ou moins en rapport avec la religion (on passe du grain de riz gravé à votre nom au dauphin en platre) se succèdent le long de la rue qui monte au temple. A l’arrivée, c’est… exotique. Les bouddhas ont l’air hindou, cela donne un drôle de mélange. Musique, encens, encore toute une ambiance. Tout est fait pour faire payer le visiteur (les bénéfices sont réinvestis dans le temple), de l’arbre à voeux aux tuiles du nouveau bâtiment où moyennant 8 euros vous pouvez faire graver votre nom pour l’éternité. A noter que je décerne la palme du touriste le plus beauf à un que j’ai croisé ce midi avec une calculatrice en pendentif autour du cou. Un ascenceur à plan incliné (je n’ai pas trouvé mieux comme appellation française) permet d’accéder aux temples les plus élevés avec une belle vue sur l’ile. Ça compense celle que je n’aurai pas à Penang Hill puisque le tram qui permet d’y accéder est au moins en réparation jusqu’en mars.

Après les temples, je fais un petit tour au marché de Air Itam et m’achète encore de succulentes papayes. Je me laisse aussi tenter par un « char koay teow », un plat de nouilles, crevettes, oeuf, saucisses, pousses de soja que j’ai vu faire pour un autre client et qui m’a vraiment eu l’air appétissant (à juste titre maintenant que j’ai goûté, je peux le dire).

Retour à la guesthouse avant de repartir pour le jardin botanique. En me rendant à la gare routière, petit spectacle de danse du dragon accompagné de percussions. Malheureusement, j’attendrai le bus 10 pendant près de 30 mn sans jamais le voir venir. Je finirai par me rendre compte en plus que j’ai perdu mon porte-monnaie courant (celui qui contient rarement plus de 15-20 euros, destiné à être donné en cas de braquage, astuce pour les Philippines que j’ai gardée, et oui Francis, tu peux te marrer, pour une fois que ce n’est pas toi qui perds quelquechose, j’ai presque rattrapé le coup du blouson oublié dans l’avions ;-)) et que si le bus arrive, je n’ai même pas de monnaie pour le prendre. Donc, chou blanc sur toute la ligne, j’ai sorti le porte-monnaie de secours (j’en ai toujours un deuxième pour ce genre de cas, qui a dit que je ne suis pas prévoyante ???) et je suis allée me refaire de la monnaie pour ce soir en m’achetant une montre. Marre de sortir le téléphone pour avoir l’heure.

Diner ce soir de dim-sum pour compenser cette après-midi un peu galère.

Les voyages de Pascale

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