Orosei

Aujourd’hui, c’est montagne avec le plus grand canyon d’Europe en ligne de mire. Les explications du guide ne sont pas très claires, on peut a priori y randonner et l’entrée n’est pas donnée (5 euros), pour un site naturel, c’est assez inattendu. Il ouvre de 10h30 à 15h30 seulement donc nous ne nous pressons pas pour arriver pour l’ouverture. Après une vingtaine de km, un panneau sur la droite « Gola su Gorropu » et c’est parti pour vingt bonnes minutes de routes tortueuses et mal entretenues pour finir sur un chemin de terre et avant d’arriver à un parking. Et là, surprise du chef, un panneau nous indique que nous sommes à 6,5 km de l’entrée du canyon qu’on parcourt entre 1h30-2h00 selon le niveau de marche. Sous cet éclairage, la relecture du guide nous paraît plus claire, le canyon n’est en fait accessible que par deux chemins, l’un de 1h15 plus difficile, l’autre de 2h plus aisé…Bon puisqu’on est là, on y va. Il est 10h30, nous y serons pile poil pour le pique nique. Le temps est couvert ce matin avec un peu de vent, ce qui fait que la balade est plutot agréable sur un sentier relativement ombragé. A l’arrivée, c’est un peu plus difficile, on s’accroche avec les mains, la descente est plus rude et voilà enfin le canyon, impressionnant où il faut escalader de gros blocs de pierre blanche polis par la rivière il y a bien longtemps…on peut s’aventurer sans risque sur un km pour arriver à son point le plus étroit (4m) et c’est déjà à mon goût bien sportif.
Entre temps le ciel s’est dégagé et le retour s’effectue sous une grosse chaleur. Nous sympathisons avec deux autrichiens un peu perdus, arrivés par l’autre voie à qui on a indiqué une possibilité de transfert qu’ils ne trouveront d’ailleurs pas, alors nous proposons de les ramener à leur voiture. Avant ça, petite tête dans la rivière, l’eau est trop bonne après cette bonne balade, je n’avais pas pris mon maillot, tant pis, j’y suis allée avec short et T shirt à l’indienne quoi 🙂
Retour par la fameuse route SS125 qui serpente au milieu des montagnes pour ramener les autrichiens au Genna e Silana, point de départ de l’autre accès au canyon. Sur la route nous croisons chèvres et cochons. Le temps de rentrer à Orosei, il est déjà 7h, une petite douche et en route pour Galtelli décrit par le guide comme un village de carte postale. C’est pas faux mais une carte postale déserte et sans resto ! Nous décidons de nous rabattre sur un agrotourismo (l’équivalent de nos fermes-auberges qui font aussi chambres d’hotes la plupart du temps), ils sont fléchés à tout les coins de rue mais je n’ai pas compris comment cela fonctionnait en lisant le guide. Faut-il réserver ? Peut on se pointer à n’importe quelle heure ? Bon le soleil se couche, nous avons faim, nous tentons notre chance et nous enfonçons dans les terres suite à des panneaux indiqués le long de la route. Il y en a trois, au pif, nous prenons un bio, le « su birde ». Déjà le proprio parle français, génial et oui il peut nous servir un diner mais pas avant 20h30, soit dans trente minutes, pas de souci.
Ah mamma mia ! Pour 30 euros vin compris, un des meilleurs diners de ma vie.
Anti pasti (tomates et aubergines confites, charcuteries, fromage, bruschetta), culurgiones (raviolis farcis à la riccota), viande de porc grillée délicieusement, le dessert sera à emporter tellement nous avons mangé, de petits chaussons à la ricotta et l’orange, on a aussi renoncé aux raisins et au café. Tout était délicieux et ultra copieux, nous aurions pu manger à quatre. Bref, je recommande vivement !!!!!!!!!

Les voyages de Pascale

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