Retour en Afrique après 8 ans d’absence. Une semaine de congés à prendre et une grosse envie de soleil et de chaleur sans pour autant se taper quinze heures d’avion. Solution : retourner au Sénégal.
En plus, j’ai trouvé un vol au départ de Nantes qui m’évite le fastidieux et long transit parisien. Petite contrepartie à l’aller 8h30 d’attente à Lisbonne qui devraient me permettre d’aller manger une morue et une pâtisserie.
C’est exactement ce qui s’est passé, avec une étape coiffeur en plus, histoire d’avoir les oreilles bien dégagées avant la chaleur sénégalaise. Mais c’était quand même bien long surtout que le temps n’était pas terrible à Lisbonne, gris puis un peu de bruine. Heureusement que le fromage avec un verre de vin rouge ont rendu ça un peu plus gai. Décollage à 22h, arrivée à 2h du matin. Il m’a fallu un temps fou pour récupérer mon sac, on a droit à deux bagages pour l’Afrique visiblement avec la TAP et tous les sénégalais ne s’en sont pas privés. En sortant, le taxi m’attendait, enfin s’attendait à un homme vu le prénom et je suis arrivée bien contente à ma chambre en bord de mer où je me suis endormie relativement rapidement bercée par les vagues.
Réveil à 9h pour un petit déjeuner gargantuesque. Quatre sortes de confiture maison, pâte à tartiner ‘chocopain’ au beurre de cacahuètes, du pain, du jus de bissap… J’ai ensuite remonté la plage de Yoff jusqu’au village de pêcheurs, environ trois km. Une sorte de marché aux poissons à l’arrivée, mais quelle misère pour être aussi près de Dakar. Eaux usées ruisselant sur la Plage, beaucoup de maison pas finies, comparé à toubab dialow que j’avais vu il y a 8 ans, c’est bien moins entretenu alors que je pensais que la proximité de Dakar aurait amené plus de richesse et de développement. Sinon les gens sont sympas, pas mal de propositions de compagnie masculine assorties de compliments fallacieux (je t’aurais donné 22 ans :)), quelques scènes étranges aussi avec le lavage des moutons dans la mer. J’ai demandé à un gars, il m’a dit que le week-end est le moment privilégié de lavage du mouton, je lui expliquai qu’en France, on ne lave que les chiens, ben ici, c’est l’inverse, on ne lave jamais les chiens… Balade sympa qui a duré un peu plus de deux heures avec les arrêts, j’avais mis de l’indice 50, j’ai quand même rougi car on ne sent pas le soleil avec ce vent !
Grosse sieste ensuite, puis petite sortie vers 18h30 au coucher du soleil prendre un thé à la menthe et au clou de girofle chez mama africa , juste en bas de l’hôtel face à la plage…