Saint Louis, c’est un retour dans le passé à plus d’un titre, certes les maisons coloniales decaties mais aussi les voitures qui m’ont ramenée en enfance avec les Renault 12 et autres modèles qu’on ne voit plus en France depuis belle lurette. C’est aussi un sacré décalage pour un européen. Après avoir trainassé au bord de la piscine ce matin, je suis retournée dans le centre ville en début d’après midi. Je suis toujours aussi choquée par les ordures ici et là, surtout dans le village de pêcheurs sur la langue de barbarie où on atteint des sommets. J ai vu sur la guide que la concentration de population était très forte, ceci doit sans doute expliquer cela. A chaque fois que j’ai traversé cette zone en taxi, on se croirait en Inde tellement il y a de personnes, même à la nuit tombée comme ce soir….
Cet après midi, j ai donc déambulé dans toute l’île, du nord et ses mosquées au sud et ses mosquées (et son église). Les rues sont soit partiellement goudronnées soit carrément en sablées. De tout ça se dégage une impression de pauvreté même si les gens n’ont pas plus l’air malheureux qu’un cadre parisien dans le métro se rendant au travail.
Pas mal été abordée, la compagnie d’un Sénégalais m’a été largement vendue comme étant indispensable !!! Mais bon ça va, ça se gère avec un peu de fermeté. Par contre saint Louis est tout petit et ce soir, j’ai croisé pas mal de mecs qui m’ont dit : ça se passe bien la bretonne ? Donc, j’avais du discuter avec eux auparavant…
Dîner d’un poisson yassa très copieux, le poisson était moins bon qu’hier mais c’était dans un boui boui local… Donc l’argent va bien aux sénégalais. Pour l’instant tous les hébergements où je suis allée appartiennent à des expatriés, et même s’ils font travailler des locaux, ça retombe dans des poches européennes.