par Cette nuit, je me suis réveillée à 4h, on voyait les étoiles, ça augurait d’une belle journée. Las, à 7h00, il a commencé à pleuvoir avec beaucoup de vent. J’ai pris un gros petit-déjeuner oeuf/toats, je crevais de faim, le dîner ayant été plutôt léger. Vers 9h30, la pluie s’est calmée, j’ai préparé un sac éventuellement pour partir au volcan et j’ai commencé à longer la route vers l’est jusqu’à l’institut de vulcanologie. Hélas, personne ne m’a ouvert, je suis arrivée jusqu’à un resort ‘San Roque’ où j’avais hésité à aller mais j’avais renoncé faute de piscine. La dame était super sympa, elle m’a fait un thé, le prix qu’elle me proposait pour le bateau est très correct, mais elle a appelé je ne sais pas trop où, et me dit que c’est ‘prohibited’ à cause du vent, et qu’elle ne prendra pas le risque. Comme je n’ai pas particulièrement envie de me faire rincer non plus, j’en prends mon parti, un peu dommage car le temps est devenu plus ensoleillé et chaud. Néanmoins, en cherchant sur Internet, j’ai trouvé quelques articles de personnes racontant leur mauvaise expérience et je me suis dit que le cadre est sympa aussi pour buller et bouquiner et que j’ai quand même une piscine pour moi toute seule, autant en profiter. Par contre, au retour, j’ai pu m’arrêter au centre de vulcanologie qui surveille le volcan Taal, un scientifique m’a montré au rez-de-chaussée la petite salle d’exposition avec les vieux instruments et à l’étage, les données informatiques transmises automatiquement.
J’ai aussi pu admirer les jolies petites maisons du village, on voit que la terre est noire et très riche, les plantes sont magnifiques, il y a d’ailleurs des sortes de pépiniéristes. J’ai acheté quelques gâteaux au passage, le mec m’a annoncé 9 pesos, j’ai cru qu’il avait fait une erreur tellement c’était bas mais c’était bien le prix.
Après-midi à ‘chiller’ (le nouvel anglicisme à la mode) sur une banquette face au volcan inaccessible entre éclaircies et averses… Les vacances quoi…
Pour les anglophones, extrait d’un récit de traversée du lac avec du vent : ça fait envie !
We picked up speed again and almost at once, were slapped by sewage-smelling water right in the face. For 20 whole minutes it was like the ice bucket challenge on repeat but with tepid water that smelt of eggs. The plastic sheet did almost nothing to keep us dry as we had had no idea of the precarious nature of the windy lake situation we now found ourselves in and hadn’t sealed ourselves with the vigour it required.
