Talisay – Puerto Galera

En fait, un typhon est passé le week-end dernier sur les Philippines, faisant des dizaines de morts et disparus sur une île à l’est d’où je suis actuellement. Ce qui explique visiblement le temps très très changeant auquel j’ai droit depuis mon arrivée. Ce matin ne fait pas exception avec un super temps qui me fait regretter de ne pas avoir le temps d’aller au volcan, mais dix minutes plus tard, le ciel est tout gris à l’est, un magnifique arc en ciel se forme. Bon, je décide de partir le plus tôt possible pour rejoindre le port de Batangas et j’ai bien fait car on est plus près des 4h que des 2h annoncées. Les bouchons succèdent aux bouchons. Le trajet n’est pas des plus directs, l’idée première était de choper un jeepney (jeep rallongée où on peut entasser un maximum de personnes à l’arrière), mais le premier m’est passé sous le nez de deux minutes. J’ai tenté de le rattraper avec un tricycle en vain, j’ai fini par me dire que j’allais attendre le prochain. Trois sont passés sans s’arrêter car pleins, j’ai décidé sur le conseil de locaux de reprendre un tricycle jusqu’au centre de Talisay et là, j’ai pu embarquer dans un jeepney pour Tanauan. Après, ça s’est super bien enchaîné avec le bus pour Batangas, le chauffeur m’a laissée juste à côté.

Comme toujours, quand je demande, tout le monde est super sympa et surtout parle un minimum anglais. La pluie s’est mise à tomber drue, évidemment j’avais mis le coupe-vent tout au fond du sac mais je l’ai ressorti en prévision de la traversée.

Quel gros ‘bordel’ dans le port, un mec soit disant employé (il a un badge), essaie de m’entraîner là où ça l’arrange, il y a plein de guichets de bateau, rien n’est clair sur les horaires, le mien va partir avec une heure de retard mais sous un beau soleil, je peux ranger mon coupe vent. Par contre, à l’arrivée, ça s’est de nouveau couvert. La grosse différence entre cette ile et les iles thaïlandaises que j’ai fréquentées, c’est que la population habite encore au bord de l’eau et pas seulement dans les terres à force d’avoir vendu ses terres pour monter des resorts. C’est donc fait de bric et de broc, un resort juste à côté d’une école au bord de l’eau, et c’est bien moins croquignolet qu’au bord du lac où j’étais hier.

Normalement dans le prix du bateau était inclus le transfert pour mon hôtel mais à la moitié du chemin, ma voisine et moi, nous sommes faits rackettées de 50 pesos sinon il nous débarquait, alors que j’avais bien précisé à quelle plage j’allais.

Un peu agaçant… Mais bon je suis quand même arrivée à près de 15h à Talipanan beach. La chambre est vraiment bien, j’ai eu la meilleure, la seule avec vue sur mer, je vais quasiment dormir dans l’eau, mais le resort a l’air de commencer sa saison, rien n’est bien rangé, des gars sont en train de préparer et surtout, y a un mega chantier juste à côté, un peu bruyant même si ma chambre est à l’opposé.

Pendant le trajet en bateau, j’ai discuté avec une fille charmante qui allait passer une semaine de vacances avec mari et enfant chez ses parents sur l’île. Les gens sont vraiment adorables, souriants et avenants. Une cambodgienne est arrivée du même bateau que moi au resort, elle travaille aux Philippines pour une société allemande comme comptable. Elle m’a proposé d’aller dîner à White beach, la grande plage touristique d’à côté. Même pour se déplacer ici, c’est compliqué, l’hôtel se trouve au bout d’un chemin boueux à l’extrémité d’une route. Il a fallu aller jusqu’à la route pour trouver un tricycle. White beach n’est qu’une succession de magasins de tatouages, restos, bars, et c’est étonnamment vide pour un vendredi soir. Nous avons du croiser une dizaine d’européens à tout casser, je m’attendais à bien plus de monde. Pour le retour, on nous a laissé au bout de la route goudronnée, il a fallu marcher en tong dans le noir à la frontale. C’est nettement plus roots les Philippines. Pour le diner, j’ai avalé un plat de nouilles pas si mal que ça, j’ai demandé à la cambodgienne ce qu’elle pensait de la nourriture des Philippines…ben comme moi 🙂

Par contre, l’avantage de cette météo, c’est qu’on ne crève pas de chaud, 27 maxi en journée, ça descend à 20 la nuit, je supporte un petit drap. Je n’ai pas eu non plus à abuser de la crème solaire !
Sinon j’ai été réveillée en sursaut dans la nuit par une explosion et une odeur de cramé. J’ai rapidement identifié l’auteur… Mon nouvel adaptateur électrique ‘rose barbie’, sûrement que la qualité s’était plus portée au niveau de la couleur que des composants, car le truc a surchauffé et ça a carrément fait exploser le plastique !

Arc en ciel du matin
En route pour Puerto Galera sur une bangka géante
Vue de ma chambre
Talipanan beach
22 décembre à Puerto galera …

 

Les voyages de Pascale

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