Arad – Massada

J’attendais avec hâte de découvrir la vue le matin et elle était magnifique, par contre quel vent !!! Même au cap Fréhel un jour de tempête, pas sur que ça souffle autant. J’avais même du mal à ouvrir ou fermer mes portières de voiture. Après un petit déjeuner israélien, labne (fromage frais) et différentes salades, j’ai pris la route pour Massada. J’ai la gorge qui me pique, objectif trouver des strepsils avant le shabbat surtout !
Mais pour l’instant, je suis dans le désert, la route est magnifique avec la mer morte en fond. Pas trop de monde sur le parking, on peut aller à Massada par l’ouest ou l’est (70 km entre les deux). Arad est sur la route de l’ouest mais je pense que la plupart des touristes vont par l’est car il y a le téléphérique pour éviter la grimpette et surtout d’autres choses à proximité comme les plages de la mer morte. Arrivée au sommet, je ne peux que m’extasier sur la vue, un peu moins sur les ruines même si c’est plutôt bien documenté mais à part quelques mosaïques, il ne reste pas grand chose, en même temps, ça remonte à un paquet d’années !
Beaucoup de groupes aussi, qui gâchent un peu la visite avec des guides très sonores et animées mais ça m’a donné l’occasion de constater le prosélytisme israélien. Un guide d’un groupe de jeunes israéliens adolescents s’est mis à raconter l’histoire de Massada, notamment le siège effectué par les romains qui a duré des années et qui s’est terminé par le suicide des occupants préférant mourir que d’être soumis au joug romain. Il était très animé voire excellent narrateur, ce qui m’a clairement captivée. Mais à la fin de l’histoire, il a commencé à faire un parallèle avec le présent, que si ses auditeurs pouvaient tout oublier de l’histoire en elle même, ils ne devaient pas oublier que le peuple juif ne devait jamais être faible, martelant le mot ‘weak’ avec force, et se demander chaque matin quel serait leur ‘Massada’.
Après ça, j’avais la dalle, il était presque 14h et je me suis mise en quête de strepsils pour ma gorge et d’un repas dans le centre d’Arad. Arad, ville tout sauf touristique, grise, moche mais si ‘normale’ avec une placette en béton et ses cellules commerciales autour, toutes aussi austères les unes que les autres. J’ai fini par m’arrêter dans un resto de ‘street food’ qui m’a bien alertée comme quoi c’était uniquement de la viande, je lui ai répondu que ça tombait bien car je n’étais pas végétarienne. J’ai commandé une brochette de mouton bœuf, c’était accompagné de frites maison et de salades à choisir. Franchement mon meilleur repas en Israël de tous mes voyages.
J’ai ensuite pris la route de la mer morte pour rejoindre mon hébergement du soir, je voulais arriver assez tôt pour ne pas me retrouver dans un lit superposé a l’étage. Arrêt à Ein Bokek la station balnéaire du coin, hôtels, hôtels, hôtels, tous style années 70, et des travaux partout, pas hyper séduisante. Je devais y dormir samedi mais j’ai changé mes plans, sans doute pas un  mal…
Je suis ensuite arrivée vers 15h30 à l’auberge de jeunesse de Massada, par l’est cette fois ci. Une usine à lits mais bien tenue et organisée. Dîner au buffet, pas trop le choix car pas de resto autour, je me suis installée en face d’une allemande francophile par hasard. Une clémentine et au lit…

Du haut de Massada
Vue sur le Désert de Judee
Vue du haut de Massada
Désert de Judee

Les voyages de Pascale

Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...

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