Misfah-Nizwa

Enfin une nuit complète, j’ai tout de suite senti la différence au réveil. Et premier vrai petit déjeuner aussi, omelette, houmous, jus d’orange et le délicieux pain local. Avec ça, il fallait bien se  dépenser, ça tombait bien car j’allais me balader en montagne dans le village de Misfah. D’abord, c’était plus frais de par l’altitude et en plus, avec un ciel légèrement couvert donc il était possible de marcher sans être trop en nage.
J’avais lu que le village était incontournable et c’est vrai. Une oasis de verdure au milieu de rocs secs, le village suspendu à la colline. Vraiment magique. Ca m’a tellement plu que j’ai marché tout le sentier qui permet une boucle avec le parking et je me suis aussi prise pour une chèvre en voulant rallier la tour au dessus du village (pas de chemin, direct à grimper dans les cailloux).
Quand même un gros coup de gueule contre les touristes, et spécialement les français ce matin, que j’ai en ligne de lire après leurs tenues inacceptables vues ce jour. Surtout à Misfah où il est bien indiqué que les genoux/jambes et les bras doivent êtres couverts. C’est écrit partout qu’on offense les locaux en ne se couvrant pas correctement, sûrement comme si en France, on voyait debouler une nana en bikini dans une église… Deja les hommes se croient dispensés et déambulent en short et t shirt sans aucune gêne, alors que leur femme en fait limite un peu trop en se voilant la tête. Il est pourtant bien indiqué que ça concerne les hommes et les femmes. Ensuite, il y a des rebelles dans l’âme comme une vieille peau française qui, en plus d’être mal habillée, a tenté d’entraîner son mari dans un espace réservé aux femmes. Heureusement, il semblait mieux élevé qu’elle et a refusé d’y aller. Je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander le plus gentiment du monde : bonjour madame, je peux vous poser une question ? L’autre trop contente qu’on s’intéresse à elle, egocentrée qu’elle est : mais bien sûr.. J’attaque alors : bien que ce soit écrit partout qu’il faut se couvrir les jambes et les bras, vous ne vous  sentez pas mal à l’aise habillée ainsi ? Elle me répond : mais pas du tout (envie de lui coller une baffe) et elle a quand même tourné les talons sans demander son reste…. Connasse… Et vu son âge, ça ne doit pas dater d’hier.
J’ai repris la route pour Nizwa, une grosse ville touristique, je craignais le pire. Le vendredi, gros marché très réputé notamment pour ses animaux, donc j’ai réservé un hôtel plus cher mais juste à côté pour être à pied d’œuvre dès 6h du matin (ou 7 ou 8, on verra).
En fait, j’ai adoré la ville. Les gens sont plus cool et habitués aux touristes aussi, donc bien plus confortables pour moi. J’ai visité le fort et château, c’est un 2 en 1. Cher mais ça valait le coup. Beaucoup de salles, une visite guidée un peu bâclée mais on apprenait quand même des choses. Le meilleur était dans la rue, des paquets de maisons en terre en quasi ruines, je loge d’ailleurs dans une rénovée, c’est super beau et bien décoré, sans être clinquant, j’adhère totalement.
Pour finir, j’ai fait un petit tatouage au henné, il est moins marqué que celui fait il y a 18 ans à Marrakech mais là, c’était une prise rapide, sec en 30 mn…
Cerise sur le gâteau, le mec de la réception m’avait indiqué un resto avec des spécialités locales cuisinées par des femmes. Enfin une vraie cuisine omanaise avec des plats inconnus : y avait du requin séché mais bof bof. Donc j’ai commandé ‘arsiya with tarshia’ après avoir vérifié la recette sur le net : riz et poulet bouilli écrasé en une sorte de pâte collante avec une sauce au poivre et au tamarin. Bon, voire très bon avec surtout le plaisir de la découverte d’un type de plat jamais goûté !

Misfah
Falaj à Misfah
Misfah
Oasis de verdure, Misfah
J’ai grimpé jusqu’à la tour !!!
Le fort vu du château, Nizwa
Vieux Nizwa
Vieux Nizwa
Ma chambre typique
Ma chambre typique
Le henné, pendant
Le henné, après
Mon diner

Les voyages de Pascale

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