Sur-Ayja-Ras El Hadd

Une bonne nuit plus tard (réveillée à 9h, une éternité que ça ne m’est pas arrivé), je me suis mise en route tranquillement. Hier j’ai eu chaud mais il ne faisait que 26 degrés au plus chaud… Ce matin, je suis partie à 28 et on a atteint les 32 dans la voiture, bonjour la saison sèche !
J’avais prévu d’explorer Sur à pieds, mais ça m’annonçait 52 mn pour aller au phare en face alors j’ai fait comme les omanais, j’ai pris la voiture et j’ai bien fait vu la température.
Je suis allée dans le joli village en face, Ayja, endormi même à 10h du matin. Le seul moment où j’ai vu de l animation en général depuis mon arrivée ici, c’était le soir vers 20h. C’est hyper reposant comme pays, car tout le monde semble prendre son temps. Enfin les hommes car on voit très peu de femmes.
J’ai ensuite décidé de pousser jusqu’à Ras El Hadd, le guide parlait de ses belles plages. La route pour y aller est belle, c’est encore bien montagneux, enfin, plutot ‘collineux’. J’ai tracé jusqu’à un village de pêcheurs, quasi désert au bord d’un lagon aux couleurs magnifiques. Encore une fois, le tourisme est réduit à sa plus simple expression, j’ai eu du mal à trouver un resto pour déjeuner. Des bars pour le petit déjeuner, n’en parlons même pas. Il n’y a que des Coffee shops avec des hommes en terrasses où je suis sûre de me faire refouler dans une arrière salle bien sombre…
Par contre, j’ai trouvé une grande et belle plage avec personne dessus, ce qui fait que je me suis baignée en bikini. J etais bien peinarde en train de cuire, quand un type est venu me démarcher pour un tour en bateau. Au début à 20 Omr (50 euros) et ça s est finit à 5 sans que je marchande trop, juste en ne montrant pas une envie folle d’y aller. Et au final, c’était super sympa, j’ai passé une très bonne après midi avec Fayal. On a aperçu 3 tortues venues respirer à la surface, puis on est allé sur une plage de ponte, j’ai vu les coquilles d’œuf qui traînaient. Un peu de snorkelling, quelques poissons mais par contre énormément de plancton… Des petites particules vertes en suspensions, j’en avais jamais vu avant et il paraît que ça brille la nuit.
Ma hantise depuis une sortie en Indonésie sur un bateau sans échelle, c’est de ne pas pouvoir remonter mais Fayal m’a dit qu il était fort car il avait l’habitude de remonter des thons de 160 kg 🙂 et c’est vrai qu’il m’a remontée même si la première fois, je nous ai fait tomber à l’eau tous les deux et j’ai même bu la tasse…
Et jackpot au retour, deux tortues en train de faire ‘boum boum’ selon l’expression du capitaine. C’était vraiment chouette, même si le temps s’est couvert au retour, une très belle balade sans croiser aucun touriste.
J’ai repris la caisse pour faire les 40 km de retour vers Sur, une bonne douche car je sentais le plancton et j’ai terminé par un excellent repas indien, j’en salive encore rien que d’y repenser. Je ne pensais pas manger une aussi bonne cuisine indienne ici.

Ayja
Mouton chèvre
 
Sur la route de Ral El Hadd
La belle bleue
Et vogue le bateau
Faycal
Les collinettes

Les voyages de Pascale

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