par Comme il s’avère impossible de poser deux semaines de vacances à cette période vu la quantité de travail, j’ai renoncé à mon voyage annuel en Asie du Sud Est au profit d’une destination un peu différente mais à laquelle je pense depuis longtemps : le sultanat d’Oman. Un pays qui visait surtout le tourisme haut de gamme où le 4×4 était impératif pour se déplacer mais c’était avant.
Voilà comment je me retrouve aujourd’hui après 9h de vols via Munich à Mascat, la capitale. Ce qui m’a le plus surpris ce jour au sortir de l’aéroport, c’est la lumière, tellement forte que j’ai du mettre les lunettes de soleil et ces brumes de chaleur qui empêchent de bien distinguer l’horizon.
Niveau voiture, j’avais pris une citadine, le plus petit modèle, ici, c’est une Ford Focus, je trouve ca énorme, j’espère ne pas l’abîmer vu ma chance avec les voitures en ce moment, entre celle du boulot et ma perso, les deux ont été embouties par l’arrière à 3 mois d’intervalle !
Pas de google maps ici, j’utilise maps.me pour la première fois de ma vie, pas besoin d’ accès internet si la carte a été chargée et franchement ça marche pas mal. Heureusement car crevée de ma nuit en avion, j’ai voulu faire une pause à Yitti, un village de pêcheur au sud de Mascat, sans le GPS, je n’aurais jamais trouvé. Beaucoup de voies, de sorties, peu de panneaux, près de la capitale, j’ai trouvé que c’était compliqué.
Les routes sont vite sinueuses en plus et avec énormément de ralentisseurs qu’on voit plus ou moins selon l’effacement des bandes jaunes… Mais bon, j’y suis arrivée. On est très très loin du tourisme de masse, même pas de bars, de restaurants, c’est vraiment la vie locale avant tout.
J’ai mis la voiture à l’ombre et je suis partie tester mon nouveau costume de bain, heureusement que je l’ai pris en photo car je viens de réaliser ce soir que j’ai perdu le haut en route… En même temps, il n’était pas trop indispensable car vraiment pas grand monde sur la plage. L’eau est chaude, l’air est chaud, j’étais crevée, j’ai somnolé une petite heure avant de me remettre en route, encore 2h30 pour arriver à Sur où je dors ce soir.
C’est vraiment très montagneux et rustiques, les ânes et moutons ressemblant à des chèvres sont légions et coupent fréquemment la route, enfin les petites routes, une fois revenue aux grands axes, plus ce genre de problèmes.
J’ai du refaire un arrêt à Quryiat car je piquais du nez encore, grosse galère pour trouver un restaurant. Tout les magasins sont fermés le midi quasiment, j’ai fini par dégoter un endroit encore bien typique. Déjà on m’a fait gentiment comprendre que je devais aller à au lieu pour les familles. En clair, une porte avec écrit au dessus ‘family’ et deux salles avec tapis et coussins, menu et serviettes en papier à disposition où on installe les femmes et enfants (et maris le cas échéant) . Apres passage de la commande, on est venu me servir les plats sur une nappe en plastique posée à même le sol. La tendance repas est clairement indienne, heureusement que je connais un peu les plats ‘biryani, tandoori, massala, Dahl, aloo’. C’était bon, j’étais contente de mon expérience de repas à l’omanaise.
Je me suis ensuite arrêtée encore voir le ‘sinkhole’, les fameuses dolines évoquées à mon voyage en mer morte de Noël mais cette fois ci, elle est unique et a été aménagée en une sorte de piscine naturelle au milieu d’un parc avec jeu pour enfant. Un peu trop de monde pour tenter la baignade à mon goût mais ça m’a encore agréablement coupé le trajet.
Je devais ensuite m’arrêter au wadi shab, le canyon aux eaux turquoises avec 45 mn de marche minimum aller sous la chaleur. J’ai renoncé car il était déjà tard et que j’avais toujours envie de dormir. A voir demain si je le tente, ça fait 40 km de route pour y retourner. Je me laisse la nuit pour décider. Enfin, je suis arrivée à Sur. L’hôtel est très correct pour le prix, en plein centre, super ce soir pour faire une balade dans les souqs et aller dîner au restaurant.
