par Le ciel était plus clair ce matin, grosse motivation pour partir explorer toute la côte entre Lagos et Sagres, ma prochaine étape. Seulement 30 km entre les deux, de quoi prendre son temps, ce que j’ai fait en multipliant les arrêts.
Je pensais que je ne verrai plus de belles falaises rouges et jaunes, que nenni ! La ponta da piedade à 3km de Lagos m’a prouvé le contraire. Des aiguilles, des falaises impressionnantes, de l’eau claire, vraiment très chouette. Et que dire des criques comme celle de Camilo, qui se mérite certes avec ses dizaines de marches pour y accéder, c’était magnifique. Par contre, il y avait du vent et des températures pas très chaudes, 17 degrés à 9h du matin. Donc juste pour les photos mais pas pour la baignade ou le farniente.
Les prochains stops furent pour Praia de Luz, presque une colonie britannique vu le menu des restos (english breakfast and fish and chips), grande plage plutôt plate et facile d’accès avec promenade aménagée très agréable, puis Burgau, petit village de pêcheurs pas trop dénaturé avec une mer turquoise un peu laiteuse. Partout des surfeurs, on dirait que tous les jeunes européens se retrouvent ici pour surfer vu le nombre de camions avec des planches partout.
Je suis finalement arrivée à Sagres directement sur la pointe où se visite une forteresse. Au final de la forteresse, on ne voit que quelques murailles mais tout le site est superbe, battu par les vents, fleuri de plantes grasses et surtout immense. Il m’a fallu plus d’une heure pour en faire le tour par le chemin aménagé.
Retour à Sagres pour le déjeuner, une petite planche au soleil avec une ‘sagres’, bière locale puis récupération des clefs de ma chambre, tout est facile et se passe pour l’instant sans encombres.
Après midi plages, au pluriel oui, car j’ai du en changer, la première, praia do martinhal, était tellement ventée que j’en ai eu marre de manger du sable, la seconde, praia da mareta, en plein centre de Sagres, était plus abritée mais pleine de monde également. A noter que le 25 avril est férié, jour de libération suite à la révolution des œillets, donc pas mal de locaux aussi.
Dernier trajet pour aller voir le coucher du soleil au cap Saint Vincent, le point le plus à l’ouest de l’Europe, du monde et beaucoup beaucoup de vent mais quel panorama !
Je suis allée dîner vers 20h30 dans un resto très chicos d’une morue de la maison et d’un gâteau aux amandes, tout était délicieux. Une belle journée.
