Sagres-Carrapateira-Arrifana-Aljezur

Une quarantaine de kilomètres à faire dans la journée, autant dire que j’ai pris le temps de m’arrêter sur plusieurs plages de la côte Vincentine que j’ai trouvées sur ma route. La première fut celle d’Amado, magnifique avec des falaises rouges et des rochers n’étant pas sans rappeler ceux de Ploumanach. Quant aux vagues, n’en parlons pas. Des rouleaux énormes dans lesquels il fallait être bien aventureux pour s’engager. Idem pour celle du portinho do fourno, un immense bouillonnement de mousse, je n’en reviens pas qu’une cale à bateaux ait été installée ici vu les difficultés de mise à l’eau. 

La suivante fut celle de Bordeira, une immense étendue de sable, mais quand je dis immense, ce n’est pas exagéré, surtout qu’on peut grimper dans les dunes à côté et mesurer à quel point elle est étendue. L’occasion du belvédère en haut de voir aussi des vagues impressionnantes s’ecrasant en contrebas et dont les gerbes pouvaient monter à plus d’une dizaine de mètres, et tout ça sans tempête, sous un ciel clair.

Un vrai air de Bretagne ici, le soleil et quelques degrés en plus.

Autant hier la route entre Lagos et Sagres était plate et aride, autant aujourd’hui, j’ai traversé des forêts, des collines fleuries, les paysages sont vraiment différents. 

Pour déjeuner, j’ai atterri à Arrifana, encore une belle plage enchassée entre des falaises, mais c’est le début de saison et beaucoup de restaurants sont encore fermés. Fini par m’arrêter sur une terrasse tranquille où je me suis régalée d’un fromage bien crémeux, d’une bruschetta de sardines et d’une salade de l’algarve (tomate, concombre, oignon et origan). 

Après, direction la plage de Monte Clerigo pour tenter la sieste, mais j’ai du m’abriter en bas d’une dune pour ne pas être recouverte de sable, le vent recouvrant rapidement tout ce qui restait face à lui, ma casquette s’en rappelle encore ! 

J’ai fini par un repli à mon hôtel où des transats au bord de la superbe piscine m’attendaient pour une lecture abritée sous le soleil. 

Pour le dîner, j’ai rejoint Aljezur la ville la plus pentue que j’ai vue de mon séjour avec une sacrée grimpette pour atteindre la forteresse maure au coucher du soleil. Beaucoup de petits restos sans chichi, très bon poisson grillé et gâteaux aux amandes à tomber par terre. 

Amado
Amado
Bordeira
Bordeira
Portinho do forno
Stop au sable !
Alibi régime

 

 

Les voyages de Pascale

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