Amorgos-Chora

Amorgos était le coup de cœur de trop de blogs que j’avais lus, ça ne pouvait pas être un hasard.
Déjà sur le rythme, dur dur ce matin de trouver un petit déjeuner avant 9h, tout est lent et invite à prendre son temps… Donc je me suis adaptée, plage jusqu’à 13h, heure du bus pour Chora, ma deuxième étape sur Amorgos. Le trajet de 15 km pour Chora fût un spectacle à lui tout seul malgré des vitres dégueulasses et des moucherons écrasés. On a grimpé tellement haut qu’on est tombé dans les nuages, une vraie purée de pois avant de redescendre sur Chora et ses moulins à vent. Quel ravissement cette ville de carte postale, chaulée mais juste ce qu’il faut avec des maisons croquignolettes mais aussi des bâtiments dans leur jus.
Arrêt déjeuner à une super adresse, le transistor, à traduire en grec transistoraki, facile. Je suis arrivée là par hasard, ça m’inspirait mais j’ai vu après qu’ils étaient premiers sur tripadvisor. Ce midi, j’ai testé la fava, purée de ‘gesses’ ou pois carrés. Perso, j’en avais jamais mangé mais c’était super bon avec câpres, oignons et huile d’olive, plutot aérien comme purée, un délice. Meme chaud par plus de 30 degrés, j’ai aimé. Je suis ensuite allée à ma pension, la chambre est top avec balcon privé et une déco plus soignée que ce que j’ai eue avant. Ca m’a l’air un peu sonore mais j’ai quand même fait une bonne sieste jusque près de 16h.
J’avais calculé mon coup pour être au monastère, à 17 h, heure d’ouverture de l’après midi, la balade réputée à faire dans le coin. 20 mn de descente de Chora par un sentier accidenté en lacets puis 20 mn de montée jusqu’au monastère. Dommage, il était à l’ombre ce soir, il aurait fallu venir le matin pour l’avoir éclairé mais par contre les vues sur mer étaient magnifiques.
L’endroit a servi de tournage au ‘Grand Bleu’, je ne me rappelle plus vraiment du film mais je vais croire ce que j’ai lu partout. Sinon j’ai pu entrer dans le monastère mais en montrant patte blanche, une robe et un paréo pour me couvrir, c’est carrément impressionnant, et un petit verre d’eau et de raki en sortant pour se remettre de l’effort…
Il était déjà 17h15 en sortant, le dernier bus pour remonter était à 18h30 au départ de Agia Anna la crique en contre bas, hors de question de remonter à pieds sauf nécessité absolue, mais sachant qu’il me fallait 45 mn pour atteindre, ça me laissait zéro temps de baignade. J’ai donc demandé à un couple d’espagnols qui avaient une voiture s’ils pouvaient me descendre 2 km plus bas. Ils ont accepté vu qu’ils y allaient aussi, ce qui m’a permis de me baigner, un vrai bonheur après la suée du monastère, et encore à 17h, c’était assez frais !
Ah la crique d’Agia Anna, avec sa petite chapelle, c’était beau…Aucune photo ne peut rendre à quel point cette rando est magique.
Je suis retournée ravie de mon excursion, une douche et un petit saut aux moulins pour le coucher du soleil. Quasi personne à part 2 australiens avec qui j’ai papoté un peu… C’est ça qui est chouette ici, une moyenne saison avec juste ce qu’il faut de monde pour que ça ne soit pas sinistre mais calme en même temps.
Dîner bio comme ce midi d’ailleurs, d’un bouyourdi, fêta, poivrons, tomates, piments rôtis au four. Excellent. Une super journée.

Petit dej de Reine
Plage d’Aegiali
Trajet pour Chora (du bus)
Purée de pois du sommet
Magnifique Chora
Magnifique Chora
Magnifique Chora
En route pour le monastère
Le monastère a l’ombre hélas
Eau turquoise en contrebas
Agia Anna
La chapelle
Ca souffle au pied des moulins
Moulins de Chora au coucher du soleil

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