Tbilissi-Signagi

Nouvelle journée pour nouvelle ville : Signagi. Village tellement couru qu’il est indiqué partout d’arriver au moins 30 mn à l’avance pour le minibus pour être sûr d’avoir une place. Je suis arrivée à 10h pour celui de 11h, j’ai posé mes affaires sur un siège, je suis partie acheter des chewing-gums, je suis revenue, le bus était quasi plein. Y en avait partout même sur les strapontins, et j’ai même vu un voyageur solo se faire dégager car il ne restait plus qu’une place et deux voyageuses venaient d’arriver !!! La vie est dure pour le voyageur solo… Plus qu’à attendre celui de deux heures après.

Le trajet fut hautement inconfortable, pas d’air, pas de climatisation, donc bien contente d’arriver à 12h30 dans ce mignon village. Un peu de monde mais pas tant que ça non plus à y rester, beaucoup plus de personnes en transit je pense.
Ma guesthouse s’appelle ‘Central’, ça ressemble plus à un petit hôtel et c’est comme son nom l’indique, en plein centre. La chambre est la plus vieillotte que j’ai eue depuis le début du séjour mais quel balcon et quelle vue !
Ces deux jours vont être consacrés au vin et à la bouffe, j’ai commencé avec un resto et une brochette de porc avec la fameuse sauce aux prunes acides, Tkemali, avec ses herbes non identifiées ! Et aussi des frites. Pas de frites industrielles ici, et dans le cas présent, même pas de friteuse je pense, vu l’irrégularité de la friture. Cuisine à l’ancienne avec les moyens du bord. Le tout arrosé d’eau… Il fait trop chaud pour boire du vin.
Après ça, sieste car il fait aussi trop chaud pour visiter… Vers 16h00, je me suis mise en route pour la partie fortifiée du village, tout à fait charmante et paisible, mais tout sauf plate… Je suis revenue de ma balade d’une heure déshydratée et crevée, ce qui m’a valu une nouvelle heure de sieste, prête à attaquer une dégustation de vin. Je suis allée au Pheasant tears dont tout le monde disait le plus grand bien, mais c’était le jour de repos en cuisine, et les dégustations ont été assez vite expédiées. Vu le prix, un peu abusif. Pour autant, les vins étaient originaux et tout ‘Qvevri’, c’est à dire selon la méthode de vinification traditionnelle géorgienne en jarres appelées Qvevri… On nous a dit que c’était bio, sans ajout de quoi que ce soit. J’ai eu deux blancs, un rosé et un rouge, quel dommage que je n’ai pas pu avoir de fromage pour les accompagner. Pour finir, un verre de cha cha, l’eau de vie locale de raisins, 48 degrés, je n’ai pas fini mon verre même s’il m’a conseillé de tout boire en un coup pour nettoyer l’estomac !
Après ça, je me suis mise en quête d’un resto pour le dîner, j’ai atterri par hasard à côté de deux retraités hollandais francophones, très sympathiques et impressionnants, qui avaient fait un itinéraire de 28 jours en vélo Hollande-Nancy-Bale-Bordeaux-Hollande en mai. Et là, ils arrivaient de 11 jours de trek dans le Caucase avec un guide.
Au menu ce soir, Baklagani s orehami, des roulés d’aubergines aux noix, très bon et aussi de la langue de bœuf, à l’ail, coriandre et beurre. Pas trop chargeant et délicieux. Avec bien sûr un verre de vin semi sweat qui reste mon préféré. 

Mon balcon de ministre
Signagi
Signagi
Signagi
Prix dérisoires des légumes : 30c le kilo
Dégustation de vin
Dégustation de vin
Cha cha
Langue et aubergines

Les voyages de Pascale

Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...

Voir tous les articles de Les voyages de Pascale →

Laisser un commentaire