par Le clou de la semaine, c’est ce soir avec la visite au coucher du soleil du Phare de Cordouan, appelé ici le ‘Versailles des phares’. Mais ce n’est pas avant 17h à port Médoc, donc largement le temps de faire des choses avant, surtout que la journée s’annonce très belle. Je décide de partir à vélo direction Montalivet. Premier arrêt à Amélie plage, comme toutes les plages du coin, longue et belle, puis la piste cyclable s’enfonce dans les bois, et le paysage devient monotone, des pins,des pins, des pins, les seules sorties de piste possibles sont des acces plages à des plages longues et belles… La routine ! Aussi quand j’ai vu un panneau ‘chemin de St jacques de Compostelle’ indiquant des choses à voir à Talais, j’ai bifurqué vers les marais, pour traverser le Médoc et aller du côté de la Gironde. Effectivement le petit port de Talais est ultra photogénique, mais hélas les guinguettes sont fermées et ne réouvriront qu’à la Toussaint. J’ai ensuite longé l’estuaire, malgré la température qui grimpe, à vélo avec l’air marin, c’est très confortable. Mon chemin de retour passait devant la résidence, j’ai donc pique niqué à l’appartement et ce sera restaurant ce soir vu que je vais rentrer tard.
Un petit coup de piscine puis cette fois ci, en voiture, direction la plage de la Chambrette, totalement sur l’estuaire mais avec une mer très calme bien que pas très limpide. N’empêche, avec plus de trente degrés, se tremper est un vrai bonheur.
L’heure du départ pour Cordouan approche. Je vais échanger le bon de l’Office du Tourisme avec le ticket de la compagnie, doré s’il vous plaît (toujours dans l’esprit Versailles) et en bonus, une carte postale du phare. Personnellement j’aimerais mieux un billet moins cher (44 euros en baisse saison) et moins de papier ?. Le bateau est complet (70 personnes, je pense) et clairement, heureusement que le masque est obligatoire car la distanciation n’est pas possible. Petite particularité du voyage, nous débarquerons par un bateau amphibie, que nous remorquons jusqu’au plateau du phare. Il faut à peu près 40mn pour atteindre les abords du phare, ensuite transbordement de la moitié des passagers dans la barge, et il faut une bonne vingtaine de minutes pour emmener et débarquer le premier groupe. Il y a très peu de fond autour du phare, on le voit particulièrement bien d’en haut, et au retour, nous serons carrément sur les roues, ce qui occasionnera des cahots loin d’être confortables ! En plus d’être le plus vieux phare de France encore en activité, il faut reconnaître que le phare est très beau, en pierres de taille, avec des frontons et sculptures. Lorsque nous approchons, il se détache sur l’horizon de manière très élégante. Ensuite, visite guidée des trois premiers niveaux, avec un des gardiens, pas le meilleur guide qu’on ait vu, très approximatif, néanmoins quelques anecdotes sur sa construction ou sa Nieme rénovation qui vient de se terminer. 301 marches pour atteindre le sommet en passant par la Chambre royale jamais occupée, la Chapelle et quelques salles avant d’arriver à la terrasse avec sa vue imprenable sur le banc de sable et le coucher de soleil. C’est vraiment la Rolls Royce des phares. Retour à la nuit, j’ai tellement faim que je dévorerais une pizza, heureusement (pour mon régime), seule une dorade grillée au four s’est glissée sur ma route… Retour à presque 23h à l’appartement, bien fatiguée.
