Le dernier jour dans le Magne, et la moins belle partie, de ce que j’ai lu. Je n’ai pas trop compris parce que moi j’ai trouvé la route absolument sublime, elle longe quasiment tout le temps la mer et cerise sur le gâteau, j’étais seule la plupart du temps, ce qui me permettait de rouler à 40km/h. En même temps, vaut mieux car sur la route, on croise du monde animal, chèvres hier, vaches ce matin, serpent et tortue cet après midi !
La journée avait moyennement débuté, déjà car j’avais trois français au petit dej à côté de moi, une femme et deux hommes, et ils étaient pénibles… Ils parlaient d’évasions fiscales suisse et monégasque avec des tons maniérés désagréables, se plaignaient de tout, lui avait trop froid, elle trop chaud, le dernier devait teletravailler aujourd’hui et le wifi n’était pas à la hauteur de ses espérances… Ca m’a gâché le petit dej, au moins quand j’ai des allemands ou italiens, je ne comprends pas ce qu’ils se disent … Ensuite, je suis arrivée à la voiture et j’ai vu un choc non référencé à l état des lieux. Ça augure de quelques galères à la remise des clefs mais j’ai décidé de faire abstraction pour ne pas me pourrir les vacances.
J’ai ensuite commencé par un petit stop à Lagia. Un café bar qui vend du miel au centre du village et des maison avec des tours carrées plus ou moins en bon état, c’est tout… Mais c’est joli, pas mal d’arbres fruitiers aussi, abricotiers ou pêchers et aussi des agrumes sans oublier les figuiers normaux ou de barbarie en fleurs.J’ai continué sur Kokkala, gros coup de coeur sur la plage à l’entrée du village, des galets mais une échelle pour entrer dans l’eau, elle est bonne en plus, au moins 21-22, j’ai adoré cette première baignade de la journée en solo. Ensuite, j’ai découvert que Kokkala en avait une seconde avec une mignonne petite église, mais bon, j’étais juste séchée…La route continuait toujours aussi chouette en point de vue et je me suis de nouveau arrêtée à une grande plage de sable, Kotrona, plus pratique pour bouquiner. Que des vieux dans des transats et parasols qu’ils avaient apportés, pas de vagues, un vrai plan d’eau. J’ai un peu cuit quand même, malgré le paréo sous lequel je me refugiais quand j avais trop chaud. Si j’avais su ensuite qu’il y aurait les mignonnes plagettes de Skoutari, j’aurais plutôt choisi ces dernières mais on ne sait jamais trop sur quoi on va tomber ! Je n’ai pas refait d’arrêt baignade car j’avais envie de récupérer ma chambre à Gythio et surtout d’une petite glace car il fait chaud dans la voiture, plus de 30 après les bains.
La chambre est vraiment sympa, vue mer, avec un petit balcon, et la ville me plaît beaucoup avec son front de mer garni de restos et glaciers ! Pas de plage, mais une petite presqu’île avec un phare et un château, et sinon il faut reprendre la voiture. Ce que je vais d’ailleurs faire pour aller voir l’épave du Dimitrios, de 1971 il me semble, un vieux cargo tagué artistiquement posé en bord de plage. En plus, la plage est tout à fait baignable, même à 18h je l’ai trouvée bonne et encore ensoleillée.
La faim commençait à se faire sentir, passage par la chambre pour se rincer du sable et de la poussière avant de me faire un bon resto : salade d’aubergines fumées (un régal comme toujours même si elle n’a jamais vraiment le même aspect) et brochettes de poulet marinées au thym avec quelques frites. J’ai commandé aussi un ouzo à l’apéro, mais on m’a apporté une petite fiole de 5 cl… Pas très écolo niveau conditionnement mais sympa comme ça j’ai pu doser l’eau plus facilement. En dessert bonus (offert par la maison), une petite assiette d’oranges confites… Parfait pour la petite note (très) sucrée.