Monemvassia

Réveil de bon matin sur le port de Gythio, le soleil est bien présent et il fait plus chaud chaque matin. Petite balade sur le port exposé Est pour de belles photos avant un petit déjeuner sympa où je suis seule. J’ai l’impression que nous étions deux clients dans cet hôtel pour 2 réceptionnistes et 2 femmes de ménages, c’est vraiment très tranquille.Je me mets en route pour Monemvassia, un seul arrêt prévu en route normalement au bout d’une heure. Mais en sortant de Gythio, il y a un petit marché, stop obligatoire, uniquement des fruits et légumes, j’ai pris quelques abricots pas trop mûrs, les prix sont bas : 2€ le kilo d’abricots, 1€ le kilo de tomates ou courgettes, 1.5€ les aubergines, 3.5€ les cerises. Ça donnait bien envie d’acheter et de cuisiner !

Ensuite, j’ai attaqué la traversée de la Grèce ‘normale’ avec une activité économique, beaucoup de vergers d’agrumes et de champs d’oliviers irrigués, et des gens qui travaillent. Les villages sont moins jolis mais mais plus vivants que dans le Magne, zéro centre commercial, au mieux une supérette, des magasins de matériaux, d’engins agricoles, et des gens qui roulent à 90km/h.Juste à un moment, la route a longé la mer et j’ai eu une impression de Colorado avec des terres très rouges et des formes verticales sculptées par l’érosion. Puis Plintra, une station balnéaire normale, avec une grande baie sableuse quasi sans construction, les maisons sont un peu plus loin. Il fait si chaud que l’eau fraîche fait du bien, je suis restée presque 2h avant de reprendre la route vers midi et demi. Les petits déjeuners me calent tellement que je n’ai pas faim et c’est super de rouler à l’heure du repas car les routes sont désertes.

Au détour d’un virage, j’ai enfin vu apparaître le rocher, ‘la Gibraltar de l’est’. Il y a relativement du monde en tout cas, c’est l’endroit le plus animé que j’ai vu jusqu’à présent. Je suis un peu en avance pour récupérer les clefs de la chambre, re-baignade au pied du rocher et de toutes façons, il fait bien trop chaud pour grimper la haut. Je me suis posée au frais une heure et j’ai pris une petite douche avant d’attaquer la visite vers 15h30. La chambre est super avec une vue imprenable sur le rocher.De la cote, on ne voit qu’un caillou et quelques constructions (ruines) au sommet mais de l’autre côté, il y a une ville et même deux ! La ville basse et la ville haute. Déjà pour atteindre la porte d’entrée de la ville basse, j’ai marché une grosse vingtaine de minutes. Aussitôt celle-ci franchie, j’ai compris pourquoi les avis étaient aussi dithyrambiques, le charme opère de suite avec un enchevêtrement de petites ruelles dans lesquelles il fait bon se perdre ! Il y a essentiellement des hôtels de charme, et plein de monuments disséminés dans la ville. Je n’avais pas de plan, pas d’explication, j’ai déambulé au gré de mes envies avant de débuter l’ascension vers la ville haute. Clairement, la ville n’est pas PMR, il y a des escaliers partout ou des rampes plutôt glissantes car certaines pierres (noires) sont ultra lisses, la vigilance est donc de mise pour ne pas se prendre une gamelle.De la ville haute, qui est essentiellement en ruines en dehors de l’église Ste Sophie, on a un vue imprenable sur la ville basse et les côtes alentours, sujets au vertige, s’abstenir !Redescente avec une glace à la pistache, il y a finalement peu de magasins et commerces vu la taille du site.

Retour à l’hôtel vers 18h, encore le temps d’un petit bain avant le dîner. Je suis allée dans un resto côté terre pas sur le rocher, c’était bon (pain farci aux épinards et tartare de poisson) mais un peu chiche en quantité, j’ai voulu prendre un dessert mais le choix était moyen (soufflé au chocolat ou gâteau au sirop), heureusement car ça m’a permis de découvrir une super pâtisserie, avec une dame charmante et j’ai pris deux belles pâtisserie orientales que j’ai dégustées sur le balcon !

Les voyages de Pascale

Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...

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