Koroni – Methoni – Pylos – Voidokilias

Dernier jour plein en Grèce, je suis réveillée aux aurores, deja parce qu’un moustique tournicote autour de ma tête, ensuite parce qu’il fait bien clair dans le studio et aussi parce que je me suis endormie tôt.

Donc je me lève vers 7h, je pars ensuite chez le boulanger acheter un Koulouri (pain en couronne au sésame) et un diples (un feuilleté au miel), que j’ai complété avec un jus de pamplemousse et un thé, c’était nickel !

J’ai pris ensuite la route pour Koroni, quelle belle surprise à l’arrivée avec son château vénitien au sommet d’un plateau rocheux, le village en lui même est mignon avec plein de rues pavées et étroites. J’ai enquillé la voiture la dedans, heureusement que c’était la basse saison sinon ça doit être un beau bazar… J’ai ensuite continué à longer la côte pour atteindre Methoni, c’est très chouette, pas mal d’îles au large, peu de construction entre Koroni et Methoni, et même si le ciel était un peu couvert, la citadelle (vénitienne encore) de Methoni est superbe, j’avais un peu l’impression d’être à Blaye, mais en plus chaud. 

J’étais tellement bien à Methoni que je me suis laissée tenter par un transat avec parasol. Il fallait juste consommer plus de 7 euros, j’ai pris une salade qu’on m’a servie façon Mc Do. J’ai vraiment écrasé face à la mer entre deux baignades dans une eau peu profonde et hyper chaude.

Après ça, direction Pylos, encore un château, cette fois-ci, mieux conservé avec des influences turques marquées. Le plus, ce sont les expositions, une sur l’archéologie sous marine notamment sur le site de Pavlopetri à côté d’Elafonissos, l’autre sur l’archéologie terrestre du Péloponnèse. Magnifiques objets, sculptures, avec des explications claires et en anglais. Cerise sur le gâteau, c’était climatisé et ça faisait carrément du bien.

Dernière étape de ce marathon de la Messinie, la célèbre plage de Voidokilias en forme d’Omega où je suis arrivée vers 18h. Pour bien voir le Omega, il aurait fallu grimper sur la forteresse en face et plus tôt dans la journée, mais j’ai quand même réussi à faire des photos sympas avec une grimpette modérée et avec l’aide d’une jeune grecque en vacances qui m’a tenu la main dans les descentes.

La vie a l’air dure en Grèce, salaire minimum de 700€ et loyer à 300€, quand je vois le prix de l’essence identique au notre, effectivement il ne doit pas être facile de joindre les deux bouts…elle m’expliquait que sinon saisonnier, c’est bosser de avril à octobre, 7j/7 de 8h à 1h du matin en plein été pour un salaire de 1400, mais que c’est vraiment hyper fatiguant. 

Un petit bain quand même dans la plage Omega pour me récompenser après cette chaleur intense, la voiture a régulièrement indiqué 34 degrés contre 28 au début du séjour, et retour à 20h au studio. 12h de balade … J’ai fait mon dernier dîner dans une taverne que j’avais repérée : fromage grillé, salade d’aubergines, et sardines grillées, il y en avait 13 dans l’assiette et en dessert, petit esquimau offert.  C’était parfait comme dîner d’adieu face à la mer.

Les voyages de Pascale

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