Panarea et Stromboli

Réveillée encore à 5h45, et pourtant zéro impératif avant midi, heure du départ pour Stromboli. D’abord, j’ai attaqué avec un petit-déjeuner digne de ce nom. J’ai ensuite essayé de glander au bord de la piscine mais le soleil n’était pas constant, en plus impossible de laisser mes tels et batteries de secours à charger dans la chambre car le jus se coupe dès que je sors de la chambre. J’ai donc bouquiné une heure dans la chambre puis je suis partie me balader en attendant le départ du bateau.
C’était un bateau de taille moyenne, pas trop rempli, donc possible de rester en haut au soleil sans problème. Il y avait à la fois des grimpeurs et des gens comme moi pour la formule ‘relax’. J’ai choisi ce tour car il commence à 12h au lieu de 14h et retour à 23h30 au lieu de 22 chez les concurrents, ce qui me laissait plus de temps sur place.
Et j’en aurais bien eu besoin de ce temps… D’abord, arrêt à Panarea d’1h40, histoire de remplir les restaurants de l’île. Mais pas assez de temps pour faire quoi que ce soit, j’ai quand même grimpé jusqu’à l’église, ambiance grecque ici, maisons peintes en blanc, très bien entretenues (forcément c’est une ile de Riches, voir les boutiques Missoni hors de portée de ma bourse). Puis j’ai poireauté sur le port en profitant de la belle vue sur Stromboli avec un ciel totalement dégagé.
Nous avons débarqué les marcheurs puis fait un petit tour en bateau de Strombolicchio, un reste de volcan au large et de quelques autres rochers avec fumerolles sous marines.
Ensuite, a commencé la grande aventure… Nous avions quartier libre de 16h15 à 21h30. Plus de 5h, je me suis dit que ca allait etre longuet mais finalement pas vraiment. Je suis d’abord allée me baigner à Piscetta, une plage de sable noir plutôt sympa, eau claire mais sable très très noir. Ensuite, je me suis décidée à monter au belvédère. 45 mn à 1h annoncés comme une vraie promenade de santé. On commence par un sentier pavé en lacet, qui va devenir au fil des lacets interminable. On n’en voit pas le bout. Cette phrase tourne dans ma tête : la route de l’enfer est pavée de bonnes intentions….mais bon, je me dis qu’il faut que j’aille jusqu’au bout. Mais il est où le bout d’ailleurs ??? Une heure trente plus tard je n’y suis toujours pas arrivée, et le chemin est de plus en plus escarpé, je finis par jeter l’éponge à un beau point de vue sur la coulée d’où on voit quelques éruptions… Rien non plus d’exceptionnel, juste de la fumée noire qui sort du volcan.
Par contre, tout au long de la grimpette, magnifiques vues sur l’île. Il finit par se faire tard, et je ne veux pas redescendre à la nuit, je décide de prendre le chemin alternatif par San Vincenzo qui doit me ramener en 1h30 à l’eglise. Je vais tellement le faire au pas de charge qu’en une heure c’était bouclé mais dans quelles conditions ! Je suis arrivée écarlate et couverte de poussière, les jambes en compote mais bien satisfaite de mon parcours. Après ça, grosse pizza et cannoli (au moins 1000 kcalories !) avant de rejoindre le bateau pour le tour de nuit. A part quelques lueurs rougeâtres, pas vu grand-chose, il faisait frais en plus. J’avais surtout hâte d’arriver, de me doucher et de me coucher, ce qui fut fait à minuit… Sacrée journée.

Panarea
Port de Panarea 
Arrivée sur Stromboli
Ruelle de Piscitta
Sentier de la sciarra del fuoco
Enfin j’y suis…
Mini Éruption
Retour au coucher du soleil

Les voyages de Pascale

Ce blog constitue ma mémoire du voyage, j'aime à penser que vous voyagez en le lisant...

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