Naples-Pompei

Ma chambre est très bien, seulement, il y a une petite fenêtre sans volet donc j’ai été réveillée avec le lever du soleil. J’ai patienté jusqu’au petit déjeuner servi en chambre puis foncé à la station de train en face de l’hôtel d’où partent les trains circumvesuviana. On est dimanche, jour de plage et les trains desservent aussi la côte Amalfitaine jusqu’à Sorrento, autant dire qu’il y a du monde et de l’ambiance. Il faut 40 mn environ pour atteindre l’arrêt de Pompei. J’avais lu devoir m’attendre à minimum 30 mn de queue pour acheter un ticket mais je suis passée immédiatement.
Dès l’entrée, ça m’a plu. J’avais choisi Herculanum en 2001 pour le côté plus intimiste mais Pompei, c’est autre chose. C’est grand, moins que Petra mais grand quand même et ce qui étonne, c’est la hauteur des murs. Où d’autres ruines laissent tellement de place à l’imagination (qu’on a ou pas), c’est facile d’imaginer la vie à Pompei même si une maison meublée n’aurait pas été superflue. L’autre bonne surprise, c’est qu’il reste beaucoup de fresques et quelques mosaïques, tout n’a pas été exporté au musée de Naples comme à Herculanum. Pour les fresques, comme les fois précédentes, j’ai été surprise de la finesse des peintures, des couleurs employées. Toutes les maisons ne sont pas ouvertes, certaines le matin, d’autres l’après-midi mais au bout de 3h d’errance sous une chaleur accablante, on sature de toutes façons. 9h10-14h et j’étais au bord de l’overdose, les jambes en compote avec tous les pavés inégaux.

Retour sur Naples, repos de 2h et je suis repartie dans le centre, guidée par la faim puis par l’envie de profiter de la fraîcheur qui s’installe le soir.
Naples est une ville particulière qui ne peut pas plaire à tout le monde avec sa circulation anarchique, ses déchets, sa pollution mais aussi ses belles façades, l’amabilité des gens et le flot grouillant et quasi ininterrompu d’activités.
Retour dans mon quartier qui n’est pas le plus classe de Naples, pauvreté, alcoolisme, immigration, vente à la sauvette, prostitution, tout ça à deux pas de la gare, pour autant, aucun problème, juste que je faisais gaffe à ma besace…

Napoli, c’est fini… Faudra revenir mais plutôt en mai voire début juin, moins de monde pour visiter la côte amalfitaine et les champs phélégreens.

Pompei
Passage pieton
Thermopolio
Thermopolio
Une rue avec le vesuve en fond
Nécropoles
Fresques
Couleurs napolitaines
Galerie Umberto

Les voyages de Pascale

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