par Ca piquait un peu au réveil à 8h (6h en France) mais je devais rallier la ville de Borjomi à 2 ou 3h de route (160 km !) de Tbilissi. Et puis j’avais un peu faim et je n’ai pas été déçue par le buffet de l’hôtel avec ses charcuteries, fromages et fruits.
Pour les fromages, j’ai repéré une sorte de fêta, un fromage fumé sûrement pas mauvais avec un verre de rouge mais aussi un fromage hyper salé avec des trous qui m’a beaucoup rappelé les billes de fromage déshydraté dont on m’avait gavée jusqu’à l’overdose dans une gare d’ouzbekistan… Pour les charcuteries, au milieu des mortadelles et salamis, des tranches de… gras. Au début, j ai cru que c’était du fromage mais non de la belle couenne bien blanche en petites tranches. Beurk… En sucré, une sorte de Halwa très bon, et aussi des fruits pastèques et melons que je vais voir en abondance le long des routes.
Direction le métro, en fait, il y avait des restos pas très loin de l’hôtel mais la fille de l’accueil débutait, c’etait son premier jour ! Un métro bien typique des pays de l’est mais super facile, avec une descente vertigineuse en escalator sous terre. J’ai acheté une carte rechargeable pour 2 lari (0.6 euro), et c’est 0.5 lari le trajet soit 0.15 euro, dérisoire… 25 mn plus tard, j’étais à Didube, la gare routière pour l’ouest et le nord. J’ai trouvé facilement un minibus pour Borjomi, on m’a demandé 10 lari (au lieu de 6 dans le guide) mais c’est tellement pas cher que j’ai pas discuté.
En 2h20, je suis arrivée à Borjomi, ça devait être un express… Les paysages étaient verts et jaunes et agricoles (moissons fraîches), plats pendant 1h30 mais dans des gorges et forêts à la fin. Une grande spécialité du coin que je n’aurais pas soupçonnée, semble être le hamac et la chilienne, j’en ai vu à vendre tout le long de la route. J’ai eu un peu de mal à trouver par contre ma guesthouse car aucune signalétique particulière et portail fermé mais je me suis fait aider par des voisins. La chambre est top pour 15 euros, très propre avec une terrasse de dingue vue sur rivière et montagne que je ne vais partager avec personne car pas de voisin. C’est délicieusement venté ce qui fait du bien car il fait plutôt chaud… 30 degrés.
Je suis repartie rapidement car je voulais voir le Borjomi Park et aussi le musée local. Arrêt à une boulangerie pour prendre un chausson au fromage excellent avant d’attaquer la marche.
Le borjomi Park, c’est ‘the place to be’ in Borjomi mais ne vous attendez pas non plus à un truc extraordinaire, c’est juste hyper décalé pour nous européens de l’ouest. C’est déjà la source d’eau minérale de Borjomi, j’ai fait la queue pour qu’on me remplisse ma bouteille mais faut le dire, elle est dégueulasse ! Chaude déjà, hyper salée et elle sent mauvais…j’ai vidé discrètement ma bouteille plus loin pour ne pas avoir à me porter un poids mort sur les 4 km pour atteindre la piscine d’eau chaude où je voulais me baigner. La balade est agréable, déjà au milieu des attractions du parc, façon fête foraine mais assez kitsch, et aussi parce qu’on longe une belle rivière. Déception quand même à l’arrivée quand j’ai vu la foule, demi-tour pour trempette dans la rivière bien fraîche. J’ai du faire 9km au final, avec l’arrêt musee au retour pour voir la vaisselle des Romanov qui avaient un palais à côté à Likani (non visitable car résidence du président géorgien). Très contente de ma balade, petite sieste sur ma terrasse en attendant le diner.
Le dîner justement parlons en…un verre de vin excellent, des khinkalis (raviolis) délicieux et nourrissants et un gâteau aux noix pas mal, le tout pour même pas 5 euros… Petit balade digestive pour rentrer à la nuit tombante (20h23)…
Et la propriétaire m’amène en plus des fruits et un cake fait maison… Je le savais mais ça se confirme, pas de régime en Géorgie !
Bon allez bonne nuit, je vais m’entraîner à prononcer la ville de demain ‘Akhaltsikhe’…
