par À part que ce fut mon pire voyage en avion à cause d’une crise d’urticaire, rien de spécial à signaler sur ce vol, quasi plein de gens pas habitués à voyager…
Je suis arrivée à 23h, le temps de récupérer la voiture de location et j’étais à l’hôtel à minuit, juste pour le couvre feu.
Je n’ai découvert l’île que ce matin avec le jour, hier soir j’avais à peine les yeux en face des trous. Corfou=tourisme de masse, j’avais lu ça un peu partout, on est loin des barres de resorts où je suis (Gouvia), plutôt des petits hôtels d’une dizaine de chambres, beaucoup de verdure et d’arbres partout. Ça ne ressemble absolument pas aux Cyclades, plus à un mélange de Crête et de Corse.
J’ai commencé la journée très lentement, avec un tour à la plage juste à côté, avec quasiment personne, puis j’ai pris la voiture en direction du mont Pantokrator, fortement recommandé par mes guides. Petit déjeuner grec à Ipsos, très sympa le long d’une plage, même si la route sépare les restos de l’eau, mais à cette saison la fréquentation est quasi nulle. Beaucoup de restos et de magasins de souvenirs sont encore fermés.
J’ai ensuite attaqué la grande montée (en voiture, trop chaud pour le faire à pieds sur la dernière portion), une route en lacets incroyable, 17km pour attendre le monastère au sommet de la montagne. Ajoutez à cela des travaux d’enfouissement de lignes, ça donne quelques croisements épiques, mais la voiture est petite heureusement ! Météo de dingue, 43 degrés dans la voiture au sommet et une vue sur Corfou et l’Albanie magnifique.
Après ça, j’ai estimé l’objectif de visite atteint et qu’une plage s’imposait, j’avais vu de belles photos de Barbati, et c’est vrai qu’elle est pas mal au pied de la montagne, avec ses eaux claires mais aussi ses galets, le sable c’est pour l’Ouest de l’île et j’attaque par l’Est. À cette saison, c’est super, quasi personne et pas de transats tout le long mais j’imagine qu’en haute saison, ça doit être une autre paire de manches…
Retour à la chambre pour une petite douche, déjà 19h, la journée a passé à une vitesse folle, l’heure de l’apero, un bar où je suis la seule cliente pour une Mythos face à la mer.
